Brigitte Macron traverse un été marqué par la douleur. Après la perte récente de sa sœur aînée, la Première dame a vu s’éteindre l’une de ses nièces, un nouveau drame familial qui réveille de vieilles blessures et témoigne de la force intérieure de celle qui accompagne Emmanuel Macron depuis tant d’années.

Le mois de juillet 2025 restera gravé dans la mémoire de la famille Trogneux comme une période particulièrement éprouvante. Le 5 juillet, Anne-Marie Trogneux, la sœur aînée de Brigitte Macron, s’éteignait à l’âge de 92 ans. Moins de deux semaines plus tard, le 19 juillet, sa fille Christine Hacquin, âgée de 68 ans, perdait elle aussi la vie, après un long combat contre la maladie.

Soignée en région parisienne, Christine est décédée entourée de ses proches, parmi lesquels sa tante Brigitte, restée à son chevet jusqu’aux derniers instants. Une cérémonie religieuse est prévue le vendredi 25 juillet à l’église de Saint-Pierre de Brégy, dans l’Oise, avant une inhumation familiale.

Emmanuel Macron en soutien discret mais constant

Dans ces épreuves, Brigitte Macron a pu s’appuyer sur le soutien sans faille de son mari. Le président de la République s’était déjà rendu à Amiens pour assister aux obsèques d’Anne-Marie Trogneux, le 15 juillet, au lendemain des célébrations nationales. Malgré ses obligations, Emmanuel Macron a tenu à être présent pour épauler son épouse dans ce moment d’intense douleur.

Une histoire personnelle marquée par la perte

Benjamine d’une fratrie de six, Brigitte Macron n’en est pas à sa première confrontation avec le deuil. Dans les années 1960, alors qu’elle n’était qu’une enfant, elle a perdu sa sœur Maryvonne dans un accident de voiture tragique, survenu alors que cette dernière était enceinte de son premier enfant. En 2018, son frère Claude s’est éteint à 85 ans, laissant un nouveau vide dans cette famille amiénoise.

Aujourd’hui, seuls deux de ses frères et sœurs sont encore en vie : Monique, née en 1941, et Jean-Michel, né en 1945.

Une force forgée dans les épreuves

Dans un entretien accordé à Elle, Brigitte Macron avait déjà confié porter depuis toujours une peur viscérale de la mort, née de cette confrontation précoce à la disparition d’êtres chers. « J’avais 8 ans quand ma grande sœur s’est tuée dans un accident de voiture. Elle est avec moi tous les jours de ma vie », expliquait-elle.