« Avec les impôts que je paye… » : Gilles Bouleau (63 ans) dévoile son salaire sans broncher
Alors que la question des salaires dans le milieu médiatique reste souvent taboue, Gilles Bouleau fait figure d’exception.
Le présentateur du 20H de TF1, en poste depuis plus d’une décennie, a choisi la transparence, abordant sans détours sa rémunération, les impôts qu’il paie et son rapport au travail. Une prise de parole rare, à la fois honnête et teintée d’humour.
Lors de son passage dans l’émission Buzz TV du Figaro, Gilles Bouleau n’a pas esquivé la question de son salaire, bien au contraire. Avec une aisance peu courante chez les figures du PAF, il a déclaré : « Je n’ai pas de pudeur avec l’argent que je gagne, avec les impôts que je paye, et avec le travail que j’effectue. » Un discours transparent qui tranche avec la discrétion habituelle des journalistes vedettes, souvent réticents à évoquer leur rémunération, de peur des critiques ou de l’image renvoyée.
Un salaire comparé à celui d’un joueur… de Ligue 2
Plutôt que de livrer un chiffre brut, Gilles Bouleau a opté pour une comparaison originale : « Je gagne plutôt moins qu’un gardien de but de Ligue 2. » Une réponse à la fois malicieuse et stratégique. D’après les estimations du magazine Gala, le salaire moyen d’un joueur de Ligue 2 avoisinerait 15 000 euros brut par mois, ce qui laisse entendre que le journaliste perçoit un revenu légèrement inférieur ou équivalent à cette somme. Une manière habile de donner un ordre d’idée sans entrer dans les détails.
Une pointe d’humour face aux salaires des stars du football
Avec une autodérision bienvenue, Gilles Bouleau a également plaisanté sur les écarts de rémunération entre le monde du sport et celui des médias. « Si vous m’offrez le salaire de Mbappé, son 13e mois suffirait », a-t-il lancé, évoquant les émoluments astronomiques de la star du Real Madrid. Une façon subtile de rappeler que les journalistes, aussi médiatisés soient-ils, ne jouent pas dans la même cour que les icônes sportives.
Une carrière solide, construite sur la constance
Depuis 2012, Gilles Bouleau est le visage incontournable du journal télévisé de 20 heures sur TF1, un poste qu’il occupe avec rigueur et sobriété. Il se garde bien de faire de grandes déclarations sur son avenir, préférant s’en remettre à la volonté de ses dirigeants et à la fidélité du public. « Si mes patrons le veulent, et les téléspectateurs aussi, oui, je serai là », affirme-t-il calmement.
Un départ ? Pas pour tout de suite
S’il n’exclut pas l’idée de quitter un jour son fauteuil, Gilles Bouleau se montre prudent et lucide. « Je préfère partir avant de faire la saison de Ligue 1 de trop », glisse-t-il, usant une fois encore d’une métaphore footballistique pour illustrer son désir de ne pas s’accrocher au-delà du raisonnable. Une approche qu’il dit avoir puisée chez Jean-Pierre Pernaut, ancien visage du 13H de TF1, qui lui a transmis une maxime essentielle : partir sans amertume, et en accord avec soi-même.