Le Festival de Cannes est l’un des événements les plus scrutés de l’année, où chaque apparition est décortiquée et chaque détail analysé.

Cette année, une absence a suscité l’interrogation : celle de l’écharpe emblématique de Miss France, habituellement portée fièrement par Angélique Angarni-Filopon. Mais derrière ce choix se cache une règle méconnue mais bien réelle. Le 22 mai, Angélique Angarni-Filopon a fait sensation sur le tapis rouge de la Croisette, vêtue d’une somptueuse robe signée Sima Couture. Si son élégance a été unanimement saluée, un détail a toutefois interpellé les habitués : la reine de beauté ne portait pas son écharpe de Miss France 2025, qu’elle arbore pourtant à chacune de ses apparitions officielles. Un oubli ? Une provocation ? Rien de tout cela. Il s’agissait d’une simple application du protocole du Festival.

Une règle stricte imposée par le protocole cannois

La raison de cette absence a été confirmée par le passé par Sylvie Tellier, ancienne figure du comité Miss France. En 2021, elle expliquait sur Instagram que le Festival de Cannes interdit strictement les signes distinctifs lors des montées des marches. « Que l’on soit un maire, une Miss France… pas d’écharpe ! » précisait-elle. Ce protocole vise à préserver la neutralité institutionnelle de l’événement, évitant toute récupération politique ou promotion personnelle explicite. Angélique n’a donc fait que respecter les consignes, sans renier pour autant son titre.

Une robe dessinée de ses propres mains

Privée de son écharpe, Angélique Angarni-Filopon a misé sur la créativité pour marquer les esprits. Elle a ainsi révélé sur Instagram avoir co-dessiné sa robe avec la maison Sima Couture, l’un des partenaires du concours Miss France. Une initiative qui témoigne de l’implication personnelle de la jeune femme dans son image et ses choix stylistiques. “On est trop contentes ! Ça nous va à toutes les deux”, a-t-elle confié avec enthousiasme, évoquant la complicité qui l’unit à la créatrice.

Cette apparition à Cannes vient rappeler à quel point Angélique Angarni-Filopon s’inscrit dans une nouvelle génération de Miss, à la fois ancrée dans la tradition et résolument moderne. Malgré des critiques parfois acerbes – notamment sur les réseaux sociaux –, la jeune Guadeloupéenne garde la tête haute. Soutenue publiquement par Cindy Fabre, actuelle directrice du concours, elle continue d’assumer son rôle avec sincérité et fierté. “Profondément affectée” par certaines attaques, elle a néanmoins choisi de répondre par le style, l’élégance et la créativité.