Aldi fait désormais payer l’entrée de ces supermarchés aux clients, qui n’apprécient pas
Imaginez une expérience de shopping où le passage en caisse devient obsolète. C’est le concept révolutionnaire qu’Aldi expérimente dans ses magasins de Greenwich en Angleterre et d’Utrecht aux Pays-Bas, où les clients paient avant même de remplir leur panier. Cette innovation pourrait bien redéfinir le futur du commerce de détail.
Dans ces magasins Aldi, les clients sont invités à effectuer un dépôt initial de 12 euros via une borne automatique où ils scannent leur carte de crédit ou présentent un QR Code. Ce prépaiement permet ensuite aux clients de parcourir les allées et de sélectionner leurs produits sans se soucier du règlement à la sortie.
Surveillance et déduction en temps réel
La grande nouveauté réside dans l’utilisation de caméras intelligentes qui suivent les clients à la trace, scannant chaque article pris sur les étagères et ajustant la facture en temps réel. Les 12 euros initiaux sont déduits de la facture totale lors de la sortie du magasin, garantissant ainsi que le paiement est déjà réglé.
Remboursements et ajustements
Si un client décide de ne rien acheter, les 12 euros lui sont intégralement remboursés. Dans le cas où ses achats sont inférieurs à cette somme, la différence lui est également rendue, bien que le processus de remboursement puisse prendre quelques jours, dépendant de la banque et du type de carte bancaire utilisée.
Défis technologiques et satisfaction client
Malgré l’avancée technologique, le système n’est pas exempt de défauts. Des clients ont rapporté des problèmes de facturation, notamment des débits multiples dus à des erreurs de manipulation de l’interface de paiement. Ces incidents soulignent les défis à surmonter pour optimiser l’expérience utilisateur.
Perspectives d’expansion
Pour l’instant, aucun magasin Aldi de ce type n’a été ouvert en France, bien que l’Allemagne ait déjà adopté ce modèle dans plusieurs de ses magasins, y compris dans des lieux à forte affluence comme l’aéroport de Francfort. La question demeure : la France est-elle prête à embrasser ce modèle de commerce autonome ?
