Lors de son apparition récente dans « C l’hebdo » sur France 5, le chanteur Hugues Aufray a pris position concernant la controverse qui a éclaté suite aux informations publiées par L’Express. Celles-ci indiquaient qu’Aya Nakamura aurait été approchée pour interpréter une chanson d’Édith Piaf à l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris.

Cette révélation a rapidement divisé l’opinion publique, donnant lieu à des réactions variées, allant de l’enthousiasme à l’hostilité manifeste, cette dernière prenant parfois des tournures inquiétantes.

Un cas particulièrement grave a conduit le parquet de Paris à ouvrir une enquête après que la Licra a signalé des publications à caractère raciste. Parmi les manifestations de cette hostilité, le collectif identitaire Les Natifs a marqué les esprits avec une banderole disant : « Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ».

Cette phrase, en réduisant la chanteuse à ses origines, l’inscrit dans un contexte de rejet basé sur sa nationalité et sa couleur de peau, questionnant ainsi sa légitimité à représenter la France.

Face à ce climat, Hugues Aufray n’a pas hésité à exprimer sa désapprobation des attaques subies par Nakamura, qualifiant explicitement ces agissements de racistes. Il a souligné l’importance de distinguer l’égalité de la justice, mettant en avant son engagement personnel contre les injustices, particulièrement celles fondées sur des critères tels que la race ou l’apparence physique.

En soutenant Nakamura, Aufray affirme son opposition à la discrimination et promeut l’inclusion, espérant une société qui valorise le talent et la contribution individuelle au-delà des préjugés.