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« 49€ les tagliatelles et 36€ le tiramisu » : ce restaurant du Sud de la France pris pour cible pour ses prix « scandaleux », « Les gens ont raison de bouder les restos »

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En pleine saison estivale, les restaurateurs français constatent une baisse inquiétante de fréquentation. Selon l’UMIH, leur chiffre d’affaires recule de 15 à 20 % malgré l’afflux touristique. Si la conjoncture économique pèse lourdement, la polémique enfle aussi autour de prix jugés prohibitifs dans certains établissements.

C’est un restaurant de Menton, sur la Côte d’Azur, qui a cristallisé les critiques ces derniers jours. Avec une pizza facturée 55 € ou un tiramisu à 36 €, la carte a fait le tour des réseaux sociaux et suscité l’indignation. “Scandaleux !” réagissent certains, dénonçant une exploitation abusive de la clientèle touristique. À titre d’exemple, un repas pizza-dessert atteint 91 €, de quoi refroidir bien des vacanciers déjà contraints de serrer leur budget.

L’humour comme arme de contestation

Face à ces prix, les internautes rivalisent de sarcasme. “36 € le tiramisu, j’espère que t’as une part du restaurant avec”, plaisante l’un ; “55 € la pizza, j’espère qu’il y a des pépites d’or dedans”, raille un autre. Au-delà du rire, ces réactions traduisent un malaise grandissant : pour beaucoup, aller au restaurant est devenu un luxe réservé à une minorité.

Un contexte économique défavorable

L’après-Covid, l’inflation persistante et les charges accrues fragilisent un secteur déjà éprouvé. Le pouvoir d’achat en berne pousse les familles à réduire leurs sorties, voire à partager un dessert pour limiter la note. Selon la Banque de France, les restaurateurs sont aujourd’hui plus en difficulté qu’avant la pandémie. Cette contraction de la demande se conjugue à une offre parfois jugée déconnectée des réalités économiques des clients.

Des établissements haut de gamme à part

Il faut toutefois nuancer : tous les restaurants ne pratiquent pas de tels tarifs. L’établissement de Menton incriminé vise une clientèle fortunée et ne souffre pas de la même baisse d’activité que les bistrots traditionnels. Reste que pour la majorité des restaurateurs, la survie passe désormais par une adaptation rapide de l’offre et une révision des prix.

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Vers des menus “anti-crise” ?

Pour reconquérir leur clientèle, certains envisagent déjà des formules plus accessibles. Les menus “entrée-plat-dessert” classiques pourraient céder la place à des options “low cost” adaptées aux portefeuilles serrés. Une évolution que beaucoup estiment nécessaire pour remplir de nouveau les terrasses et éviter que les restaurants de proximité ne deviennent des lieux désertés.

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