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« Vous nous cassez les oreilles ! » : Yaël Braun-Pivet tape du poing sur la table à l’Assemblée nationale

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Une scène électrique s’est jouée ce mercredi 12 novembre à l’Assemblée nationale. En pleine discussion sur le budget de la Sécurité sociale, un échange virulent a mis le feu aux poudres, révélant un climat parlementaire de plus en plus tendu et des attaques répétées visant Sandrine Rousseau.

Alors qu’elle prenait la parole, Sandrine Rousseau a été interrompue par Gérault Verny, député LR des Bouches-du-Rhône. Depuis son banc, il lui a lancé : « Est-ce que vous pourriez éviter de hurler ? Vous nous cassez les oreilles ! » avant de demander à Yaël Braun-Pivet de « baisser le micro ». Une attaque vivement jugée déplacée et immédiatement recadrée par la présidente de l’Assemblée nationale.

Visiblement excédée, Yaël Braun-Pivet a réagi sans détour : « Ce n’est pas acceptable. Je vous rappelle à l’ordre immédiatement », déclenchant une salve d’applaudissements dans les rangs de la gauche et du centre.

Une fermeté assumée face aux attaques sexistes

En rappelant à l’ordre le député LR, la présidente a dénoncé la répétition de comportements similaires. Elle a précisé avoir déjà sanctionné Gérault Verny à deux reprises dans les minutes précédentes, pour des interventions visant également Sandrine Rousseau. « Je ne tolérerai aucune attaque sexiste dans cet hémicycle. C’est fini ! », a-t-elle martelé, déterminée à mettre un terme à ces dérives verbales.

Cette fermeté a été saluée par une partie de l’Assemblée, alors que les remarques visant la députée écologiste se multiplient depuis plusieurs semaines.

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Un climat délétère qui ne date pas d’hier

Selon Le Figaro, des élus du Rassemblement national – notamment Laurent Jacobelli et Kévin Pfeffer – ont eux aussi été rappelés à l’ordre fin octobre pour des propos insultants adressés à Sandrine Rousseau. Parmi les remarques rapportées : « Prends un cachet ! », « elle est complètement siphonnée », ou encore « tu vas craquer ! ».

Ces attaques répétées témoignent d’un climat pesant autour de l’élue écologiste, régulièrement prise pour cible lors des débats. La multiplication de ces incidents pose la question du respect, du sexisme ordinaire et du maintien d’un cadre apaisé au sein d’une Assemblée déjà sous tension.

Une Assemblée nationale à cran

Ce nouvel épisode illustre une crispation croissante dans l’hémicycle, où les échanges s’enveniment au fil des séances budgétaires. Entre interruptions, invectives et propos déplacés, la séance du 12 novembre rappelle l’urgence de restaurer un débat parlementaire digne, où les désaccords politiques ne se muent plus en attaques personnelles.

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