“Vous l’aviez préparée celle-là !” : pas dupe et sourire en coin, Apolline de Malherbe raille Olivier Faure
Ce jeudi 21 novembre 2024, Apolline de Malherbe a animé un débat animé sur le plateau de BFMTV.
Lors de l’émission « Face à Apolline », elle a confronté Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, à des questions pressantes sur la stabilité du gouvernement de Michel Barnier.
La scène politique, déjà saturée de tensions, s’est révélée être un terrain fertile pour un échange captivant entre le journaliste et l’homme politique.
Confrontation sur la survie du gouvernement
Durant l’émission, Apolline de Malherbe n’a pas hésité à poser des questions directes sur l’avenir immédiat du gouvernement.
« Est-ce que le gouvernement sera tombé avant Noël ? », interroge-t-elle, mettant immédiatement Olivier Faure face à une question épineuse.
La réponse de Faure est évasive : « Mais c’est au gouvernement de répondre à cette question. Est-ce qu’il est prêt à faire des concessions ? Est-ce qu’il est prêt à avancer avec le Parlement ? » Cependant, cette réplique laisse la journaliste insatisfaite, soulignant l’incertitude croissante autour de la majorité gouvernementale.
Espoirs politiques versus réalité gouvernementale
La journaliste reformule alors sa question pour clarifier les aspirations politiques de Faure en ce qui concerne la chute du gouvernement.
« Est-ce que vous souhaitez que le gouvernement soit tombé avant Noël ? », demande-t-elle.
Faure répond de manière plus détaillée, exprimant le désir que le gouvernement reflète les résultats des dernières élections législatives, faisant allusion aux tensions au sein du parti NFP.
Critiques internes et « couacs en stocks »
L’entretien prend un tournant lorsque Apolline de Malherbe souligne les critiques internes au sein du gouvernement, en particulier celles venant du ministre de l’Économie, qui a publiquement critiqué son propre budget.
Olivier Faure saisit l’occasion pour attaquer le gouvernement sur ses nombreuses incohérences : « Le ministre de l’Économie et des Finances, on a une forme de couacs en stocks permanents dans ce gouvernement », affirme-t-il.
Un échange d’esprit vif
L’utilisation de l’expression « couacs en stocks » amène un moment de légèreté à la discussion. Apolline de Malherbe, avec un sourire en coin, interroge Faure sur l’origine de cette expression.
« Couacs en stocks ? Vous l’aviez préparée peut-être celle-là ? Non ? Elle vous est venue spontanément ? », demande-t-elle.
Faure répond avec assurance, « Non, c’est une expression qui a déjà été utilisée et que je trouve ce matin, parfaitement justifiée », montrant une certaine fierté dans son jeu de mots.
