Voici où devrait être enterrée Brigitte Bardot : « J’aime le lieu de mon repos éternel, je l’ai choisi avec conscience »
La France perd l’une de ses icônes les plus absolues. Brigitte Bardot s’est éteinte ce dimanche 28 décembre 2025, à l’âge de 91 ans, dans le lieu même où elle avait choisi de se retirer du monde. À La Madrague, face à la mer, se referme une existence hors norme, entre gloire planétaire et engagement viscéral.
La disparition d’une légende à La Madrague

Brigitte Bardot est décédée ce dimanche 28 décembre 2025 dans sa mythique demeure de La Madrague, à Saint-Tropez. Cette maison de pêcheurs, acquise à la fin des années 1950, n’a jamais cessé d’être son refuge ultime. C’est là qu’elle avait choisi de passer la seconde moitié de sa vie, loin des plateaux de cinéma, des flashs et des mondanités, fidèle à un retrait assumé et définitif.
Une fin de vie fidèle à ses choix

Depuis des décennies, Brigitte Bardot avait fait de La Madrague bien plus qu’un lieu de résidence : un sanctuaire personnel, à l’image de son combat pour les animaux. Elle y vivait recluse, entourée de ses compagnons à quatre pattes, refusant toute vie publique. Sa mort, survenue dans cet écrin qu’elle n’avait jamais quitté, apparaît comme l’ultime cohérence d’un parcours guidé par la liberté et la rupture avec le star-system.
Une sépulture souhaitée dans son jardin

L’ancienne actrice avait depuis longtemps préparé les conditions de son dernier repos. Elle avait exprimé le souhait d’être enterrée dans le jardin de La Madrague, un vœu confirmé à plusieurs reprises. En 2018, dans un entretien accordé à Le Monde, en marge de la parution de son livre Larmes de combat, elle détaillait sans détour ses intentions.
La Madrague, futur lieu de mémoire

Brigitte Bardot envisageait également l’avenir de sa maison après sa mort. Elle souhaitait transformer La Madrague en musée, ouvert au public contre une contribution symbolique destinée à financer sa fondation pour la protection animale. Elle assumait pleinement l’idée d’un lieu de pèlerinage, convaincue que cette ouverture permettrait de prolonger son combat bien au-delà de sa disparition.
Un dernier repos près de la mer et de ses animaux

Dans ses écrits, la star avait précisé avoir choisi un emplacement discret, proche de la mer, à l’abri des regards. Les autorisations administratives avaient été obtenues, et le lieu retenu se situait à proximité des tombes de ses animaux, qu’elle considérait comme sa véritable famille. Un choix profondément symbolique, révélateur d’une femme qui n’a jamais cessé de placer la cause animale au cœur de sa vie.
Une icône qui aura maîtrisé sa légende jusqu’au bout

De star internationale du cinéma français à militante radicale pour la défense des animaux, Brigitte Bardot aura toujours refusé les compromis. Même dans la mort, elle aura décidé seule, de son lieu, de sa mémoire et de la transmission de son héritage. Avec sa disparition, c’est une page majeure de l’histoire culturelle française qui se tourne, mais son empreinte, elle, demeure intacte.






