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Voici le grand-parent qui a le plus d’influence sur l’enfant selon une étude

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Présence silencieuse mais essentielle, les grands-mères maternelles jouent un rôle bien plus profond qu’on ne le croit. Une récente étude finlandaise met en lumière leur capacité à amortir les secousses émotionnelles que vivent certains enfants, notamment ceux exposés à des expériences de vie difficiles.

Les conclusions des chercheurs de l’Université de Turku sont claires : la présence active des grands-mères maternelles constitue un véritable rempart émotionnel pour les enfants. En s’appuyant sur une enquête menée en 2007 auprès de 1 566 jeunes âgés de 11 à 16 ans au Royaume-Uni, les scientifiques ont analysé la manière dont ces figures familiales influencent le développement des adolescents confrontés à des environnements hostiles.

Le constat principal de cette analyse, rapportée par le HuffPost, est sans équivoque : les grands-mères, en particulier maternelles, apportent une protection émotionnelle face aux épreuves de l’enfance. Leur rôle s’avère fondamental pour aider les jeunes à traverser les périodes troubles, marquées par le stress, les violences ou les absences parentales.

Des traumatismes qui laissent des traces profondes

Les expériences négatives analysées dans l’étude sont nombreuses : maltraitance, négligence, incarcération d’un parent, exposition à la violence… Ces éléments, souvent cumulés, ont des conséquences neurobiologiques majeures. Ils perturbent le développement cérébral, altèrent la gestion du stress et compromettent la stabilité émotionnelle à long terme.

Dans ces conditions, les enfants peuvent rencontrer des difficultés à établir des relations de confiance, à se concentrer, à apprendre ou à faire des choix équilibrés. La présence stable et bienveillante d’une grand-mère maternelle agit alors comme une sorte de boussole affective, capable de limiter ces effets délétères.

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Une influence réelle mais pas infaillible

L’étude souligne toutefois que cette influence, bien que précieuse, n’est pas une garantie absolue. Dans certaines situations, même un fort engagement de la part des grands-mères ne suffit pas à neutraliser totalement les conséquences des traumatismes vécus. Le contexte familial, la durée des événements négatifs, ou encore le niveau d’attachement affectif global sont autant de facteurs qui modulent l’impact de cette figure protectrice.

Cela dit, les résultats montrent que, dans une majorité de cas, les petits-enfants bénéficiant du soutien actif de leur grand-mère maternelle sont mieux armés psychologiquement. Ils se sentent entourés, compris, et moins seuls face à l’adversité.

Un pilier familial à reconnaître pleinement

L’étude de l’université finlandaise vient renforcer une intuition largement partagée dans de nombreuses cultures : les grands-mères sont souvent le cœur discret mais solide de l’équilibre familial. En particulier dans les situations de fragilité sociale ou affective, leur rôle dépasse largement l’image traditionnelle d’une grand-mère « gardienne » ou « cuisinière du dimanche ».

Ce sont parfois elles qui transmettent des repères stables, offrent une écoute sans jugement et sécurisent les enfants lorsqu’un parent vacille. Leur présence devient alors un facteur décisif dans le parcours de résilience des plus jeunes.

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