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Voici l’âge considéré comme « vieux » par la jeune génération, selon une nouvelle étude

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À quel moment bascule-t-on, aux yeux des jeunes, du côté des « vieux » ? Une récente étude livre un verdict qui pique, révélant à quel point la perception de l’âge varie entre générations. Et si, pour la génération Z, la vieillesse commençait bien plus tôt qu’on ne l’imagine ?

C’est un choc générationnel qui fait sourire… ou grincer des dents. Une étude menée par la plateforme EduBirdie, spécialisée dans le soutien aux étudiants, met en lumière une perception de la vieillesse pour le moins brutale du côté de la génération Z – ces jeunes nés entre 1997 et 2012. Pour 3 % d’entre eux, le cap fatidique de la vieillesse serait franchi… dès 27 ans.

Et ce n’est pas tout : 22 % des sondés estiment qu’à 35 ans, une personne est déjà « âgée ». Autrement dit, selon ces jeunes, beaucoup d’adultes encore bien actifs – et bien loin de la retraite – seraient déjà rangés dans la catégorie des « vieux ». Une perspective qui en dit long sur les clivages d’image entre les générations.

50 ans : le seuil symbolique de la “vraie vieillesse”

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L’étude précise qu’un peu plus de la moitié des membres de la génération Z considèrent que le véritable basculement dans la vieillesse intervient à partir de 50 ans. Un âge symbolique qui, dans l’imaginaire collectif, évoquait autrefois la maturité… et qui devient désormais un point de non-retour pour la jeunesse connectée.

L’ironie ? Ceux qui jugent aujourd’hui auront, eux aussi, 50 ans un jour. Mais pour le moment, nombreux sont ceux qui associent cette tranche d’âge à une perte d’énergie, de pertinence ou d’attractivité. Un cliché tenace, notamment dans la sphère des relations personnelles, où la génération Z estime qu’au-delà de 70 ans, une personne ne peut plus susciter de désir ou d’attirance.

Vieillir : une peur partagée… et une réalité malléable

Cette vision abruptement catégorique trouve un écho dans une autre statistique : 65 % des personnes interrogées dans une enquête parallèle admettent que vieillir figure parmi leurs plus grandes peurs. Loin d’être une simple évolution biologique, le vieillissement fait l’objet d’angoisses profondes et d’une stigmatisation persistante, souvent alimentée par les standards sociaux et les injonctions à rester jeune.

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Pourtant, de nombreux spécialistes du vieillissement le rappellent : l’âge chronologique ne reflète pas forcément l’âge biologique ou métabolique. Il est tout à fait possible d’avoir 80 ans sur le papier, et la forme physique d’une personne de 50 ans, en fonction de son hygiène de vie. Autrement dit, vieillir ne signifie pas nécessairement décliner.

Les secrets des centenaires : l’art de vieillir sans s’éteindre

Dans les fameuses « zones bleues », ces régions du globe où les centenaires vivent plus longtemps et en meilleure santé (Okinawa au Japon, Sardaigne en Italie, Nicoya au Costa Rica…), le vieillissement est un processus naturel, assumé, et surtout bien vécu.

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Leurs secrets sont simples, mais puissants :
pas ou très peu d’alcool, une alimentation riche en produits non transformés, un corps en mouvement au quotidien (au moins 30 minutes par jour), un entourage bienveillant, et surtout, un véritable « sens de la vie ». Pas de miracle donc, mais un équilibre entre le corps, l’esprit et le lien social.

Vieux, vraiment ?

Alors, est-on « vieux » à 35, 50 ou 70 ans ? Si la génération Z peut poser un regard parfois sévère, voire immature, sur l’âge, la réalité est bien plus nuancée. L’ »âge » est un mot piégeux : il ne dit rien du feu intérieur, de la curiosité, de l’élan ou de la vitalité.

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