Vincent Lagaf’ son « pronostic vital engagé » : quintuple pontage d’urgence à l’hôpital
Vincent Lagaf’, figure culte du petit écran, a échappé de peu à un drame cardiaque cet été. Derrière son retour triomphal avec la nouvelle saison du Bigdil, l’animateur de 65 ans cachait une fatigue inquiétante qui s’est révélée être le signe d’une maladie grave. Récit d’une alerte vitale qui aurait pu lui coûter la vie.
L’année 2025 marquait la renaissance de Vincent Lagaf’. Auréolé d’un Télé-Loisirs Award du Meilleur Come-back, il retrouvait le public avec un Bigdil modernisé. Mais, loin des caméras, son corps tirait la sonnette d’alarme. Le 28 juillet, au lendemain du tournage, il s’effondre de fatigue et peine à récupérer. Tout le mois d’août se passe ainsi, dans un épuisement qu’il juge alors “anormal”.
Des examens qui révèlent l’urgence
Alerté par ses proches, l’animateur accepte de passer une batterie d’examens. Le diagnostic est sans appel : plusieurs artères coronaires sont gravement obstruées. Son cardiologue ne tergiverse pas et le convoque à l’hôpital Bichat pour un quintuple pontage. “Quand le médecin m’a annoncé ça, j’ai fondu en larmes. J’ai compris que c’était sérieux”, confie-t-il, encore bouleversé.
Une opération lourde, un pronostic vital engagé
Un quintuple pontage cardiaque consiste à remplacer cinq artères coronaires pour rétablir l’afflux sanguin vers le cœur. Une intervention à haut risque, où chaque minute compte et où le pronostic vital est engagé. “J’étais à un cheveu de l’accident de parcours”, explique Vincent Lagaf’, conscient d’avoir frôlé la mort.
Entre gratitude et nouvelle hygiène de vie
L’animateur admet avoir tiré trop fort sur la corde en multipliant projets et tournages. Sauvé à temps par la vigilance de ses proches et la rapidité des médecins, il affirme vouloir désormais se ménager et profiter pleinement de cette “seconde chance”. “Je n’ai jamais été aussi fatigué de ma vie, mais aujourd’hui je sais pourquoi. Et je veux prendre soin de moi”, confie-t-il.
Un témoignage qui résonne comme un avertissement
Au-delà de son cas personnel, Vincent Lagaf’ livre un message fort : ne pas négliger les signaux d’alerte du corps. Sa mésaventure rappelle que la fatigue persistante peut cacher une pathologie grave, et que la prévention reste la meilleure arme contre les maladies cardiaques.