Vianney : « Je ne comprends pas les gitans », cette demande surprenante à son ami Kendj Girac
Entre Vianney et Kendji Girac, l’amitié n’est pas un simple effet de communication. Depuis près de dix ans, les deux artistes partagent bien plus qu’une carrière florissante : une véritable fraternité musicale, nourrie de respect, de confidences et de moments de complicité.
Et à l’écran comme en privé, cette connexion sincère transparaît avec une authenticité rare dans le monde du show-business. Tout a commencé en 2014. Cette année-là, Kendji remportait The Voice tandis que Vianney sortait son tout premier album. Deux trajectoires qui allaient s’élever en parallèle, sans jamais se croiser sans bienveillance. Dans une vidéo adressée à son « hermano », Vianney se livre : « C’est toi et moi, tu le sais. On est liés, c’est naturel. » Une déclaration simple mais puissante, qui résume à elle seule la profondeur du lien entre les deux chanteurs. « Tu sais que tu peux compter sur moi », conclut-il, un engagement fraternel qui n’a jamais faibli au fil des années.
Des mots, de la musique, et un respect mutuel
Entre Kendji et Vianney, l’admiration n’est pas feinte, elle est artistique avant d’être personnelle. L’auteur de Pas là salue le talent vocal de son ami : « Tu sais chanter des choses que je ne saurais pas chanter », reconnaît-il avec humilité. De son côté, il confie puiser son inspiration dans la vie de Kendji : « J’aime écrire sur toi, sur ta vie, ça m’a toujours inspiré. » Une alchimie musicale rare, faite de complémentarité, où chacun trouve sa place dans la création de l’autre. Une complicité artistique devenue une signature commune.
Quand l’humour se mêle à la tendresse
C’est lors de l’émission En Aparté sur Canal+ que cette complicité a été mise en lumière une fois de plus. Vianney, dans un message vidéo adressé à Kendji, ne cache ni son amusement ni sa frustration face au jeu de guitare gitan, que son ami maîtrise à la perfection. « J’en ai marre, je ne comprends pas ce que tu fais avec ta guitare. C’est quoi cette technique de taper ?! », s’amuse-t-il. Un brin moqueur mais sincèrement admiratif, il demande un « tuto guitare », comme un élève réclamant les secrets de son maître. Une déclaration d’humilité qui en dit long sur leur relation.
Une virtuosité naturelle enracinée dans une culture
Face à ces compliments, Kendji réagit avec la modestie qu’on lui connaît. « Quand on est gitan, cette façon de jouer est innée. On grandit avec, sans même s’en rendre compte », explique-t-il en grattant quelques accords pleins d’émotion. Une manière de rappeler que son jeu rythmique si particulier est hérité d’une tradition vivante, transmise sans solfège, mais avec le cœur. Il confie malgré tout avoir passé de nombreuses heures à perfectionner cette technique, fruit d’un travail acharné mêlé à l’héritage familial.
Une déclaration d’amour musical
Les échanges entre Vianney et Kendji dépassent les simples anecdotes de plateau. Ils témoignent d’un lien sincère, rare, presque fraternel, dans lequel le talent de l’un nourrit la créativité de l’autre. Si Vianney confesse son impuissance à reproduire le jeu gitan de Kendji, c’est aussi pour souligner sa singularité : une forme d’hommage à une musique qui ne s’apprend pas seulement, mais qui se vit. Et dans cette reconnaissance mutuelle, on trouve peut-être la plus belle des partitions : celle d’une amitié jouée en accords majeurs.