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« Une voix éraillée, changée » : Nicolas Sarkozy, plus tout à fait le même après ses 20 jours de prison ?

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Après vingt jours passés derrière les murs de la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy émerge d’un épisode qu’il décrit lui-même comme l’un des plus éprouvants de son existence.

Toujours placé sous un contrôle judiciaire strict, l’ancien chef de l’État est apparu affaibli lors de son audience en visioconférence, laissant entrevoir combien la détention l’a profondément marqué.

Condamné dans l’affaire des financements libyens de sa campagne de 2007, Nicolas Sarkozy a été incarcéré le 21 octobre à la prison de la Santé, où il a passé vingt jours. Selon Laurent Valdiguié, journaliste pour Marianne, l’ancien président est apparu très fatigué lors de son audience en visioconférence, retransmise sur un écran au sein de la Cour d’appel. Privé de cravate – interdite en détention – et vêtu du même costume bleu que le jour de son arrivée en prison, Sarkozy est apparu transformé, marqué par des nuits difficiles et un quotidien qu’il a, de son propre aveu, mal supporté.

Un homme affaibli, décrit par ceux qui l’ont vu

Les téléphones ayant été soigneusement enfermés dans des pochettes, aucune image n’a filtré, mais le récit du journaliste est éloquent. Selon lui, sa voix “éraillée”, son ton plus grave et son attitude empreinte d’usure témoignaient d’une fragilité inhabituelle chez un homme habitué à l’exposition publique. L’un de ses avocats a d’ailleurs expliqué que les nuits en cellule avaient été « terribles » pour son client, confirmant l’impact psychologique de cette incarcération inédite pour un ancien chef de l’État.

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Une liberté sous surveillance stricte

S’il a quitté la prison, Nicolas Sarkozy reste tenu par un contrôle judiciaire rigoureux. Il lui est interdit de quitter le territoire français, d’entrer en contact avec des membres de son ancien cabinet ou avec le ministre de la Justice Gérald Darmanin. Ces restrictions resteront en vigueur jusqu’à son procès en appel, prévu en mars 2026. La période qui s’ouvre pour lui n’a donc rien d’une liberté totale : elle est balisée, surveillée, encadrée.

Selon Le Parisien, l’ancien président a toutefois repris un semblant de quotidien dès le 12 novembre, en retournant dans son bureau de la rue de Miromesnil. Aucune déclaration publique n’est au programme, Nicolas Sarkozy choisissant pour l’instant le silence médiatique. Il entend se recentrer sur sa famille, ses proches et les nombreux messages de soutien qu’il affirme avoir reçus en détention.

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