« Une fois encore… » : Miss France 2026, la réaction de Marine Le Pen crée la polémique
Sous les projecteurs du Zénith d’Amiens, la victoire de Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, a offert au concours Miss France 2026 une résonance toute particulière.

Entre fierté nationale, débats en ligne et réactions politiques, cette élection met une nouvelle fois en lumière la diversité des territoires français et les tensions qu’elle peut susciter. Ce samedi 6 décembre 2025, Hinaupoko Devèze a conquis la couronne de Miss France 2026. La jeune femme, porte-voix des couleurs du Pacifique, a séduit jury et public, tandis que Miss Nouvelle-Calédonie a décroché la place de première dauphine. Une double mise à l’honneur des territoires ultramarins qui a été saluée autant dans la sphère médiatique que politique.
La réaction applaudie de Marine Le Pen

Au lendemain de l’élection, Marine Le Pen a tenu à féliciter publiquement les deux lauréates sur son compte X. La députée a mis en avant la fierté de l’Outre-mer et l’importance de sa représentation dans le concours, rappelant combien ces territoires continuent de rayonner à travers leurs ambassadrices. Depuis 2019, Tahiti, la Guadeloupe ou encore la Martinique ont en effet multiplié les victoires, incarnant une pluralité culturelle particulièrement visible sur la scène Miss France.
Une série de succès qui interroge
La succession de reines venues d’Outre-mer alimente les discussions. De Vaimalama Chaves à Clémence Botino, d’Indira Ampiot à Angélique Angarni-Filopon, la diversité française s’affiche en première ligne, au grand plaisir de ceux qui y voient un symbole d’ouverture. Mais cette réalité continue de heurter certains internautes, irrités de voir le concours s’éloigner d’un modèle de beauté qu’ils considèrent comme traditionnel.

La polémique en ligne enflamme les réseaux
Sous la publication de Marine Le Pen, les commentaires critiques n’ont pas tardé. Certains utilisateurs déplorent une supposée surreprésentation ultramarine, tandis que d’autres ironisent sur les attentes d’une partie de l’électorat nationaliste. Accusations de “discrimination positive”, critiques identitaires et remarques discriminatoires se sont mêlées, révélant les crispations récurrentes autour de la diversité dans les représentations publiques.






