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Une fillette de 4 ans gravement blessée à l’œil par des chenilles processionnaires

Un simple moment de jeu dans le jardin familial s’est transformé en cauchemar pour Nadia, 4 ans, victime d’une attaque sévère de chenilles processionnaires.

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Derrière cette tragédie, des manquements municipaux sont pointés du doigt, tandis que les autorités sanitaires appellent à la vigilance face à ce fléau urticant qui gagne du terrain en France.

Une soirée ordinaire bascule dans l’horreur

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Le 1er avril 2025, vers 19 heures, Nadia rentre chez elle après avoir joué dehors, comme elle le fait souvent. Quelques instants plus tard, ses cris retentissent dans la maison. Sa grande sœur, 7 ans, alerte leur mère, Zohara Hajji, en panique. Ce qu’elle découvre en courant vers sa fille la glace.

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« Son œil était tellement gonflé qu’il était fermé », raconte la mère, bouleversée. Au départ, elle pense à un accident grave, peut-être une crevaison oculaire. Mais rapidement, des boutons apparaissent sur la joue de l’enfant, révélant une réaction allergique sévère.

Une prise en charge immédiate mais complexe

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Face à l’urgence, Zohara décide de ne pas attendre les secours et emmène sa fille directement aux urgences de Dreux. Là, le diagnostic tombe : attaque de chenilles processionnaires. Dès lors, tout s’enchaîne : examen ophtalmologique à Paris, transfert à l’hôpital Necker, sédation, traitements lourds et lavages oculaires répétés.

« Son œil est gravement atteint », confie la mère avec angoisse. Malgré l’intervention rapide des médecins, les conséquences sont sérieuses. L’inflammation est maîtrisée, mais les séquelles, physiques et psychologiques, sont bien présentes.

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Des pièges inefficaces et un sentiment d’abandon

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Zohara Hajji ne décolère pas. Elle affirme qu’un piège avait été installé il y a trois ans sur un arbre jouxtant son jardin, mais qu’il n’a jamais été entretenu. « Le soir de l’accident, il avait même disparu », précise-t-elle. Une négligence qui, selon elle, a permis à ces chenilles urticantes d’envahir les abords de leur domicile.

Les pièges anti-chenilles, pourtant censés être une protection, s’avèrent parfois inefficaces, notamment lorsqu’ils sont abîmés, mal fixés ou non remplacés régulièrement. L’accident de Nadia révèle cruellement les limites de ces dispositifs si aucune vérification rigoureuse n’est assurée.

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Une menace connue et signalée depuis février

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L’Agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire avait pourtant alerté la population dès le 3 février. Deux espèces de chenilles urticantes sont en cause : la processionnaire du pin, largement répandue, et la processionnaire du chêne, plus présente dans l’Eure-et-Loir et le Loiret. Leur prolifération, favorisée par le changement climatique, accentue le risque dans les zones boisées.

Le danger vient des poils microscopiques que ces chenilles libèrent dans l’air, responsables de réactions allergiques parfois graves chez les humains comme chez les animaux. Ce sont ces poils invisibles qui ont agressé l’œil de Nadia.

Interrogée, Sophie Willemin, adjointe en charge des espaces verts à Dreux, confirme qu’un piège avait bien été posé près de la maison de la famille. Elle avance l’hypothèse d’un “concours de circonstances malheureux”, expliquant que le sac aurait pu être détérioré, rendant le piège inopérant.

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« L’entreprise mandatée était pourtant passée quelques jours avant pour changer les sacs », ajoute-t-elle. Depuis l’incident, la municipalité assure avoir renforcé son dispositif, portant son budget anti-nuisibles de 50 000 à 84 000 euros pour 2025, afin d’inclure les chenilles, mais aussi les frelons, rats, pigeons et guêpes.

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