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Le vol Transavia qui devait relier Biarritz à Marrakech s’est transformé en scène d’angoisse pour des dizaines de passagers.

Une fissure apparue sur le pare-brise du cockpit a contraint l’équipage à faire demi-tour en urgence, rappelant la vulnérabilité des appareils face à certains incidents techniques, même rares. Un retour forcé qui a laissé les voyageurs sous le choc.
Environ trente minutes après le décollage, les pilotes du Boeing 737 repèrent plusieurs fissures sur le pare-brise du cockpit, un élément structurel essentiel à la sécurité du vol. Face au risque potentiel, l’équipage déclenche immédiatement les procédures prévues et choisit de retourner à Biarritz. La décision est rapide, ferme, et conforme aux protocoles, mais plonge les passagers dans un climat de forte inquiétude. Les masques à oxygène sont déployés pour permettre une descente contrôlée, renforçant la perception de danger dans la cabine.
Une scène de panique difficile à contenir
À bord, l’annonce du demi-tour provoque une vague d’émotion. Certains voyageurs ont cru vivre leurs derniers instants. Yvan, 36 ans, raconte s’être « vu mourir », tant la tension était palpable. Il décrit un steward lui-même déstabilisé, incapable de rassurer les passagers. Un autre voyageur, Thomas, évoque « un gros boum » lorsque l’appareil a touché le sol, preuve du choc ressenti malgré un atterrissage maîtrisé. Dans ce climat de panique, la discipline de l’équipage a toutefois permis un retour sans blessés, ce que Transavia a tenu à rappeler.
Une prise en charge complète après l’incident
Une fois au sol, les passagers ont été rapidement accompagnés. Transavia a affrété un nouvel avion pour le lendemain et pris en charge l’hébergement ainsi que le remboursement des billets, conformément à ses engagements. La compagnie précise que la sécurité de ses clients demeure sa priorité absolue, réaffirmant que les pilotes ont appliqué toutes les procédures adaptées dès la détection de la fissure. L’incident, encore inexpliqué, fait désormais l’objet d’analyses pour déterminer son origine.

Un événement rare mais pas isolé dans l’aviation
Si l’épisode a profondément marqué les passagers, il n’est pas sans précédent. En octobre dernier, un Boeing 737 MAX 8 d’United Airlines reliant Denver à Los Angeles a dû se poser d’urgence après que son pare-brise a été heurté par un ballon météo, provoquant des éclats de verre et blessant un pilote. Plus généralement, les collisions en vol impliquent des oiseaux ou de la grêle, souvent à basse altitude. Ces impacts restent exceptionnels, mais suffisent parfois à endommager des zones sensibles de l’appareil.






