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« Un troisième crachat au visage des Français » : Sébastien Lecornu fait monter Michel Onfray au créneau sur CNews

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La nomination de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre, en remplacement de François Bayrou affaibli par le scandale de Bétharram et une chute de popularité, suscite déjà une vive controverse. À peine installé à Matignon, le nouveau chef du gouvernement se retrouve dans la ligne de mire de Michel Onfray et de plusieurs responsables politiques.

Invité sur CNews dans son émission Face à Michel Onfray, le philosophe n’a pas mâché ses mots. Selon lui, Sébastien Lecornu incarne un profil effacé malgré une décennie de vie politique. « Il est tellement vierge que ça fait dix ans qu’il fait de la politique que personne ne s’en soit aperçu », a-t-il ironisé, en réaction au premier discours du nouveau Premier ministre. Une pique qui illustre son scepticisme profond quant à la légitimité de ce choix présidentiel.

Des critiques sur son bilan aux Armées

Michel Onfray ne s’est pas contenté de moquer la discrétion de Lecornu. Il a aussi remis en cause son passage au ministère des Armées, jugeant qu’il n’a pas marqué son mandat. Le philosophe l’accuse d’avoir mené des actions discutables en Afrique et de s’être aligné sur les directives de Bruxelles en matière de soutien à l’Ukraine. « Ce n’est pas ça, un grand ministre de la Défense », a-t-il insisté, avant de dénoncer son engagement en faveur de la souveraineté européenne, qu’il considère comme une erreur stratégique.

Une nomination vécue comme une provocation

Dans un registre encore plus dur, Michel Onfray a qualifié la désignation de Sébastien Lecornu de « troisième crachat sur le visage des Français ». Une formule choc qui résonne avec une partie de l’opinion déjà sceptique face au choix d’Emmanuel Macron. Le chef de l’État est accusé de reconduire une logique politique identique, sans innovation, malgré les critiques persistantes sur sa gouvernance.

Une opposition en embuscade

Les réactions politiques n’ont pas tardé. Marine Le Pen a dénoncé un choix de « fin de cycle », estimant que Macron « tire la dernière cartouche du macronisme ». Elle a déjà anticipé l’avenir : « Après les futures élections législatives, le Premier ministre s’appellera Jordan Bardella. » De son côté, le président du RN a raillé une stratégie figée : « Emmanuel Macron ne change pas une équipe qui perd. » S’il ne menace pas immédiatement Lecornu d’une motion de censure, Bardella a prévenu que son parti jugerait le gouvernement sur ses actes, notamment en matière budgétaire.

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Un démarrage sous tension

À seulement 39 ans, Sébastien Lecornu débute son mandat dans un climat de méfiance et de critiques acerbes. Entre les attaques philosophiques de Michel Onfray et les avertissements de l’opposition, sa marge de manœuvre semble déjà étroite. Reste à savoir si le nouveau Premier ministre saura imposer son style et convaincre qu’il n’est pas seulement un choix par défaut mais une véritable alternative politique.

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