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Un scandale dénoncé chez les Bleues après France-Allemagne !

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Elles y ont cru, jusqu’au bout. Mais la réalité du sport de haut niveau est parfois cruelle, et les Bleues en ont fait l’amère expérience à l’Euro féminin. Une élimination douloureuse, aggravée par une vague de haine inédite sur les réseaux sociaux. Un double coup dur, qui met à l’épreuve bien plus que le mental sportif.

L’équipe de France féminine pensait avoir lancé son Euro sous les meilleurs auspices. Après deux victoires de prestige face à l’Angleterre et aux Pays-Bas, les Bleues s’étaient hissées en tête de leur groupe, pleines d’ambition et de confiance. Face à l’Allemagne en quart de finale, elles avaient même pris les devants au score et profité d’une supériorité numérique durant la majeure partie du match.

Mais les tirs au but ont été fatals. Malgré leur domination, les Tricolores n’ont pas réussi à tuer le match dans le temps réglementaire, laissant filer la qualification. Un scénario cruel qui a immédiatement plongé les joueuses de Laurent Bonadei dans la déception la plus profonde.

La défaite, puis la violence en ligne

À la tristesse sportive est rapidement venue s’ajouter une autre douleur, plus insidieuse : celle des insultes et attaques haineuses déversées sur les réseaux sociaux. Pauline Peyraud-Magnin, gardienne de l’équipe de France, a pris la parole sur Instagram pour dénoncer ce qu’elle qualifie de « violence inacceptable ».

« Depuis hier, les réseaux deviennent un espace de violence, de racisme, d’insultes… Et ça, c’est inacceptable ! », a-t-elle écrit avec fermeté. Pour la portière tricolore, il est légitime d’être frustré par une défaite, mais jamais au prix de l’intégrité des joueuses. « La défaite est dure, mais la haine l’est encore plus », a-t-elle conclu avec émotion.*

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Selma Bacha, cible d’un lynchage injustifié

Parmi les joueuses, Selma Bacha a été la principale cible des critiques. Son absence lors de la séance de tirs au but et ses déclarations sur l’injustice du résultat ont été utilisées pour l’attaquer violemment, parfois avec des propos à caractère raciste ou sexiste.

La Lyonnaise a choisi de répondre avec dignité. « Je n’ai pas de réponse à donner à la méchanceté. Je préfère garder en tête les messages de respect et de soutien », a-t-elle déclaré, refusant de céder à la spirale du ressentiment. Dans son message, elle appelle à la lucidité et à la bienveillance : « Ce n’est pas une question de revenir plus fortes. C’est une question de revenir plus justes. »

Une équipe soudée face à l’adversité

Dans l’adversité, les Bleues ont fait bloc. Elles ont rappelé qu’au-delà des résultats, elles jouent avec le cœur, et toujours avec sincérité. « On ne triche pas », a insisté Peyraud-Magnin. « On joue avec le cœur, toujours. »

Le message est clair : cette génération refuse de se laisser abattre, ni par une élimination prématurée, ni par les torrents de haine en ligne. Elles annoncent déjà leur volonté de revenir, plus soudées, plus fortes, avec « la rage de faire mieux » et « un esprit de revanche ».

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Une fracture entre passion et violence

Ce nouvel épisode de cyberharcèlement illustre une fracture grandissante entre le soutien sincère du public et une minorité haineuse, décomplexée par l’anonymat. Dans le sport féminin, souvent moins médiatisé et moins valorisé, ces attaques prennent une ampleur d’autant plus insupportable.

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