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« Un salaire médian à 3.000 euros comme les Américains »: comment Gabriel Attal compte faire bondir les revenus des Français

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À moins de deux ans de l’élection présidentielle, le parti Renaissance entame une offensive programmatique ambitieuse.

Mené par Gabriel Attal, l’ancien Premier ministre, le mouvement présidentiel dévoile des propositions fortes, articulées autour de la compétitivité, de l’innovation, de l’emploi et de la simplification administrative. Gabriel Attal a frappé fort lors de la conférence de presse du 21 juillet, en formulant un objectif clair : aligner le salaire médian des Français sur celui des Américains, soit 3.000 euros mensuels. Une promesse ambitieuse, quand on sait que ce même salaire médian plafonne aujourd’hui à 2.183 euros. Pour y parvenir, le chef de file de Renaissance mise sur un « choc de productivité » étalé sur 10 à 20 ans, censé redonner du souffle à l’économie française.

L’emploi au cœur de la relance économique

La priorité est aussi donnée à la création massive d’emplois. Deux millions de postes sont visés, dont 500.000 dans l’industrie, un secteur que le parti présidentiel veut remettre au centre du jeu économique. Cette stratégie intervient alors que les perspectives de l’OFCE annoncent un possible retour du chômage à 9 % d’ici 2027. « Nous devons relancer le moteur industriel », martèle le parti, qui cherche à inverser cette tendance inquiétante.

Mieux orienter l’épargne pour financer l’avenir

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S’appuyant sur le rapport Draghi sur la productivité européenne, Renaissance identifie un besoin d’investissement massif dans les secteurs stratégiques. Le chiffre est posé : 5 points de PIB à injecter chaque année dans l’innovation et la défense. Pour cela, Gabriel Attal propose de réorienter l’épargne privée, notamment les 2.000 milliards d’euros placés en assurance vie, vers les entreprises européennes innovantes. « L’épargne doit devenir un levier de puissance économique », résume le document de travail.

Refonte énergétique et allègement fiscal

Le programme prévoit aussi des mesures concrètes pour alléger les charges pesant sur les entreprises. Renaissance entend reprendre la baisse des impôts de production, interrompue ces dernières années. Côté énergie, le cap est fixé : atteindre un prix de 50 euros le MWh, afin de renforcer la compétitivité des industries. Ces réformes devront se conjuguer à une politique industrielle européenne inspirée de la PAC, et à un « bouclier industriel » pour contrer la concurrence chinoise.

Des « territoires d’innovation » à la française

Autre axe fort : la simplification administrative. Renaissance veut créer 100 territoires d’innovation et de croissance, sur le modèle des assouplissements observés pour les JO de Paris ou la reconstruction de Notre-Dame. Ces zones bénéficieraient de règles allégées pour accélérer les projets économiques. « Nous voulons des incubateurs géants à l’échelle du pays », ambitionne Attal, qui évoque également un cadre réglementaire inspiré de Singapour.

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Revaloriser le travail et rapprocher brut et net

Dans la continuité de sa vision pro-travail, l’ancien Premier ministre propose la suppression de la part salariale de la cotisation vieillesse, ce qui équivaudrait, selon ses calculs, à un 13ᵉ mois pour les salariés. L’idée est de réduire l’écart entre salaire brut et salaire net, afin de redonner du pouvoir d’achat sans pénaliser les entreprises.

Rationaliser la bureaucratie

Dans une optique de lisibilité et d’efficacité, Renaissance suggère des mesures inédites, comme la création d’une agence « France Entreprise », à l’image de France Services, pour centraliser les démarches des sociétés auprès d’un interlocuteur unique. Plus original encore, le parti propose de plafonner le nombre de mots utilisés dans les écrits réglementaires chaque année. Une volonté claire de mettre fin à la lourdeur bureaucratique qui freine l’action publique et décourage les entrepreneurs.

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Miser sur l’enseignement supérieur et la formation

Enfin, le projet fait la part belle à l’éducation, perçue comme un moteur essentiel de l’innovation et de la compétitivité. Renaissance propose d’instaurer un droit à la reprise d’études pour les actifs, ainsi que le développement de formations courtes et qualifiantes, adaptées aux besoins réels du marché. L’enjeu est de permettre à chacun de s’adapter aux mutations économiques, qu’il s’agisse des jeunes, des chômeurs ou des salariés en reconversion.

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