« Un énorme coup de b*** dans le c** » : Marine Lorphelin dénonce les vi*lences s*xuelles à l’hôpital
En ce lundi matin du 22 avril, Marine Lorphelin a choisi de prendre la parole pour dévoiler une réalité souvent tue : les violences sexuelles et sexistes qui sévissent dans les couloirs hospitaliers.
À la manière d’un phénomène déjà dénoncé dans l’industrie cinématographique, le milieu médical voit à son tour ses ombres révélées, catalysées par le mouvement #MeTooHôpital. La libération de la parole est palpable, les récits s’accumulent.
C’est par une vidéo sur Instagram que Marine Lorphelin, ancienne Miss France devenue médecin généraliste, a relayé le témoignage marquant d’une consoeur gynécologue. Ces mots crus, elle les utilise pour partager sa propre souffrance, confirmant avoir elle-même subi des agressions similaires.
« Merci à jujulagygy et à tous les soignants qui osent parler de ce qui se passe réellement entre ces murs. J’ai, moi aussi, été une victime de ces actes répréhensibles, » confie-t-elle, espérant briser le silence toxique qui enveloppe ces pratiques.
Elle relate une période « profondément traumatisante » lors d’un stage en chirurgie. « Seule parmi peu de femmes, jeune et déjà connue publiquement, j’ai été cible de propos vulgaires, de plaisanteries douteuses sur mon corps, d’intrusions inappropriées, » précise Marine.
Elle regrette sa propre réticence à l’époque à dénoncer ces comportements, une hésitation alimentée par une culture médicale qui minimise et normalise de telles attitudes sous couvert de tradition et de décompression nécessaire.
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Marine Lorphelin, maintenant plus déterminée, envisage l’avenir avec espoir et un désir de changement. « Les mentalités commencent à changer, des femmes accèdent à des postes clés. Il est crucial que la parole se libère, que chacun, homme ou femme, victime ou témoin, ose parler de ce qu’il a vu ou subi. »
Elle est convaincue que ces voix collectives sont essentielles pour éradiquer le sexisme dans le milieu hospitalier. « C’est ensemble que nous parviendrons à transformer cette réalité, » conclut-elle, portée par une volonté de renouveau pour sa profession.
