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Un député (Les Républicains) a mis fin à ses jours, la cause est…

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Le monde politique a été frappé par un drame ce lundi 7 juillet. À l’Assemblée nationale comme sur les réseaux sociaux, l’émotion était palpable. Car derrière les mots, les mandats et les clivages, c’est un homme d’engagement qui vient de disparaître brutalement.

Le député d’Eure-et-Loir, figure influente de la droite parlementaire, a été retrouvé sans vie à son domicile d’Anet, en milieu d’après-midi. Les gendarmes, alertés par la maire de la commune qu’il avait lui-même dirigée de 2008 à 2017, ont découvert le corps dans une pièce à l’étage de sa maison. Selon le procureur de Chartres, les circonstances évoquent un suicide par pendaison, et une enquête en « recherche des causes de la mort » a été ouverte. Une autopsie doit être pratiquée prochainement.

À l’annonce de sa mort, l’Assemblée nationale a observé une minute de silence. Les réactions d’élus de tous bords n’ont pas tardé à affluer, traduisant une onde de choc qui a largement dépassé les clivages partisans.

Un acteur majeur de la droite parlementaire

Âgé de 54 ans, l’élu avait présidé le groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale de 2022 à 2024, avant d’être remplacé par Laurent Wauquiez. Proche de Michel Barnier, il s’était récemment rangé derrière la candidature de Bruno Retailleau à la tête du parti, illustrant sa fidélité à une ligne gaulliste assumée et son ancrage au sein de la droite traditionnelle.

Connu pour son opposition frontale à Emmanuel Macron, il n’en était pas moins pragmatique, appelant notamment ses collègues à soutenir la réforme des retraites en 2023 – une position qui avait divisé son propre camp.

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Une pluie d’hommages unanimes

Le président Emmanuel Macron a salué un “homme politique d’expérience” qui “défendait ses idées avec conviction”. Il a également souligné le respect mutuel qui les liait malgré des divergences profondes. Le premier ministre François Bayrou a quant à lui exprimé sa « stupeur » et son « immense tristesse ».

Du côté de la droite, Laurent Wauquiez a évoqué “un homme de conviction” et un “défenseur inlassable de l’intérêt général”, tandis que Nicolas Sarkozy a salué la mémoire d’“un collaborateur précieux et fidèle”, qui fut son conseiller à l’Élysée.

Les témoignages d’estime sont venus aussi des rangs adverses. François Hollande a insisté sur la loyauté et l’élégance du défunt dans ses échanges politiques, tandis que Marine Le Pen et Manuel Bompard ont salué un “élu respectueux”, profondément attaché à ses convictions et à la souveraineté industrielle.

Une vie politique forgée dans l’héritage

Fils d’Alain Marleix, ancien secrétaire d’État et figure politique du Cantal, il s’était engagé très tôt en politique, dans les années 1990, avant de s’implanter durablement en Eure-et-Loir. Élu député pour la première fois en 2012, il avait été reconduit à chaque scrutin jusqu’en 2024, témoignant de son ancrage solide sur le terrain et de sa proximité avec les électeurs.

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Son parcours, à la fois technocratique et populaire, aura marqué la droite républicaine par sa rigueur, son franc-parler et son engagement sans relâche en faveur des territoires ruraux et de la souveraineté nationale.

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