Dans un élan de renouveau politique, Gabriel Attal, à la tête du parti Renaissance depuis début décembre, a inauguré son mandat par un grand rassemblement à la Cité du Cinéma de Saint-Denis.

L’événement, qui a pris place dans un contexte national agité, a été l’occasion pour le jeune président de lancer son initiative « deux ans pour la France », promettant une profonde réforme du paysage politique français, tout en s’inscrivant dans la continuité de l’héritage d’Emmanuel Macron.

Un Début Prometteur

Gabriel Attal, l’ancien Premier ministre, a choisi la Cité du Cinéma à Saint-Denis pour marquer le début de sa présidence au sein de Renaissance. Ce premier grand événement, préparé depuis plusieurs mois, coïncidait avec des manifestations organisées par le Rassemblement National, suite à la condamnation judiciaire de Marine Le Pen. Cette conjoncture a donné un relief particulier aux discours prononcés, notamment celui d’Attal qui a réitéré une politique de responsabilité en déclarant « Tu voles, tu paies », reprenant ainsi le ton ferme de sa précédente politique générale.

Vers un Nouveau Projet National

Face à une audience de plusieurs milliers de personnes, Gabriel Attal a exprimé sa vision pour un futur projet de gouvernance, soulignant la nécessité d’un « changement profond ». Ce projet, prévu pour être dévoilé l’année prochaine, ne vise pas à renier le passé mais à se réinventer, reconnaissant à la fois les réussites et les échecs du parti. Ce discours visait à galvaniser ses soutiens en prônant une évolution audacieuse de la politique du parti.

Hommage et Perspectives

Lors de ce rassemblement, un hommage particulier a été rendu à Emmanuel Macron, malgré des relations apparemment tendues depuis la dissolution. Attal a cité le soutien continu de Macron et son optimisme pour l’avenir, bien que le président n’ait pas mentionné explicitement son successeur.

Des Appels à l’Unité

La journée a également été marquée par des appels à l’unité de figures politiques de premier plan. François Bayrou et Édouard Philippe ont tous deux souligné l’importance d’une collaboration étroite au sein du bloc central, envisageant même des extensions au-delà des frontières traditionnelles du parti. Cette dynamique a été renforcée par des propositions de Gérald Darmanin en faveur d’une candidature commune entre le bloc central et les Républicains, anticipant les défis des prochaines élections présidentielles et municipales.