Alors que la troupe du Splendid célèbre ses 50 ans avec la publication d’un livre hommage, « Le Splendid par le Splendid », édité par le Cherche Midi, les acteurs, dont Gérard Jugnot, Josiane Balasko, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel et Bruno Moynot, multiplient les apparitions médiatiques.

Cette période est également marquée par le deuil, suite au décès de Michel Blanc, un des membres emblématiques de la troupe, qui ajoute une note de mélancolie à cette célébration.

Dans le cadre des interviews et des hommages, Thierry Lhermitte et ses compères se sont exprimés sur la perte de Michel Blanc, décédé soudainement d’une allergie.

Thierry Lhermitte, visiblement affecté, partage ses souvenirs lors d’une émission sur France Inter, évoquant avec nostalgie leurs premières collaborations.

Gérard Jugnot, lors de cette même entrevue, rappelle avec émotion leur sérieux de jeunesse, un contraste poignant avec la légèreté de leurs films.

Confrontation avec le passé

Thierry Lhermitte se retrouve confronté à son passé cinématographique lors d’une récente interview sur RTL Midi.

Cité pour une réplique de « Les Bronzés », il admet ne plus s’identifier à cette époque révolue et critique ouvertement le caractère de son personnage, Popeye, qu’il qualifie de « porc ».

Cette réplique, souvent répétée par les fans, souligne un malaise croissant face à la façon dont certains dialogues de ses films sont perçus aujourd’hui.

Malentendus et perception publique

Thierry Lhermitte souligne une réalité souvent douloureuse pour les humoristes : la complexité de la perception publique.

Il compare ses expériences à celles de Coluche, expliquant que certaines parodies, comme celle du CRS arabe, étaient mal comprises, alimentant des stéréotypes au lieu de les critiquer.

Cette incompréhension marque profondément l’acteur qui, aujourd’hui, prend soin d’éviter certaines répliques qui pourraient être mal interprétées.

Évolution et adaptation

La réticence de Thierry Lhermitte à endosser les traits de ses anciens personnages illustre bien le changement de sensibilité dans le public et dans la communauté artistique.

Cet ajustement est partagé par d’autres acteurs de sa génération, qui trouvent difficile mais nécessaire de naviguer dans ce nouveau paysage culturel où les mots et les images du passé sont scrutés à l’aune des valeurs contemporaines.