La France se prépare à affronter la première grande tempête automnale de la saison. Baptisée « Benjamin », elle doit frapper dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 octobre, avec des rafales pouvant atteindre 130 km/h et un risque accru de submersion sur le littoral atlantique et manchois. Météo-France a placé dix-sept départements en vigilance orange.

Selon Météo-France, la tempête Benjamin va se creuser dès la soirée de mercredi en entrée de Manche, provoquant de violentes rafales de vent et de fortes vagues le long des côtes atlantiques et de la Manche. L’organisme souligne que la dépression évolue rapidement et que des incertitudes subsistent quant à sa trajectoire exacte, mais son passage devrait marquer une rupture nette après plusieurs semaines de calme.

Dix-sept départements en alerte

Les départements placés en vigilance orange pour vents violents sont : la Manche, la Vendée, la Charente-Maritime, la Gironde, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, les Deux-Sèvres, la Charente, les Pyrénées-Orientales, l’Aude, la Corse-du-Sud, la Haute-Corse, la Somme, le Pas-de-Calais, le Nord et le Puy-de-Dôme.
Par ailleurs, la Corrèze est en vigilance orange pluie-inondation, tandis que la Seine-Maritime, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques sont également concernées par un risque de vagues-submersion.

Des rafales redoutées jusqu’à 140 km/h

Dans la nuit, les vents pourraient atteindre entre 100 et 120 km/h, avec des pointes à 130 km/h sur la côte atlantique et sur certaines zones de la Manche. À l’intérieur des terres, notamment dans le Puy-de-Dôme, les rafales pourraient avoisiner 110 à 130 km/h.
En Corse, la situation s’annonce particulièrement agitée : jusqu’à 140 km/h sont attendus sur les reliefs et versants orientaux, tandis que Porto-Vecchio et la région bastiaise devraient connaître des vents compris entre 90 et 110 km/h.

Risques de submersion et appels à la prudence

Le phénomène de vagues-submersion sera le plus marqué au moment des pleines mers, avec un risque de débordements côtiers dans les zones les plus exposées. Météo-France prévient que cette tempête, bien qu’attendue, survient après une période prolongée de stabilité, ce qui pourrait surprendre les populations et infrastructures peu sollicitées ces dernières semaines.