TBT9 : l’humoriste Anthony Joubert agressé dans un TER, « C’est traumatisant, pour un rien je pleure »
Ce qui devait être un simple trajet vers une scène du nord de la France a tourné au cauchemar pour l’humoriste Anthony Joubert.

Violemment agressé dans un TER, il témoigne aujourd’hui d’un épisode traumatisant qui a choqué ses proches, ses fans et de nombreux internautes. Son récit, mêlant peur, incompréhension et humour malgré tout, met aussi en lumière un sentiment d’insécurité grandissant dans les transports.
Le samedi 15 novembre 2025, Anthony Joubert prenait un train régional pour se rendre à une représentation lorsqu’un inconnu s’est jeté sur lui sans aucun avertissement. L’homme l’a frappé au visage à plusieurs reprises, le contraignant à descendre en gare de Compiègne pour être pris en charge par les pompiers. Selon la procureure, l’humoriste n’avait pas encore déposé plainte immédiatement après les faits, préférant le faire ultérieurement. Cet acte de violence totalement gratuit a sidéré de nombreux voyageurs, incapables de réagir sur le moment.

Un témoignage glaçant partagé sur les réseaux
Quelques heures après les faits, Anthony Joubert a pris la parole sur Instagram, le visage tuméfié. Dans une vidéo tournée depuis un camion de pompiers, il raconte avec un calme impressionnant sa “première agression”, tout en soulignant l’absurdité de la situation. Il insiste aussi sur la chance qu’il a eue : son agresseur n’était pas armé. Malgré les coups, l’artiste a choisi de rejoindre son public à Ressons-sur-Matz pour ne pas annuler son spectacle. Un geste salué par ses fans, touchés par sa détermination et son courage.
Un récit sidérant sur le plateau de Cyril Hanouna

Invité trois jours plus tard dans Tout Beau, tout neuf, Anthony Joubert est revenu en détail sur ce moment d’horreur. Avec son humour caractéristique, il décrit l’arrivée de son agresseur, un “colosse” persuadé qu’il voulait lui aspirer l’âme, avant de lui asséner une pluie de coups. L’humoriste tente de bloquer une première droite, mais se retrouve ensuite submergé par la violence de cet homme « plus large que Hulk ». Heureusement, le train atteignait sa gare d’arrivée, ce qui a mis fin à l’agression. Le contraste entre la gravité des faits et le ton léger qu’il adopte donne à la scène une dimension presque irréelle.
Le silence des témoins et les conséquences psychologiques
Après le départ du suspect, l’humoriste remarque l’absence de réaction immédiate du wagon. Pour lui, la sidération a paralysé les passagers, un phénomène classique dans ce type de situation. Ce n’est qu’une fois l’agresseur parti que plusieurs voyageurs se sont approchés pour l’aider. Anthony Joubert raconte avoir passé cinq heures aux urgences, puis trois heures au commissariat pour déposer plainte. Ce qui le préoccupe aujourd’hui, c’est la faible portée pénale qu’il anticipe : une garde à vue courte, un traitement judiciaire expéditif.






