« Tant pis pour eux ! je les ai… » : ce propriétaire prend au piège les squatteurs sur son propre terrain
En Haute-Garonne, un propriétaire confronté à la présence répétée de squatteurs sur son terrain a adopté une mesure extrême pour régler le problème, illustrant la tension croissante autour de cette question en France.
Les affaires de squatteurs se multiplient

Le phénomène de squat, bien que médiatisé, reste un sujet brûlant en France, où les propriétaires se sentent souvent impuissants face à l’occupation illégale de leur propriété. Les procédures d’expulsion, longues et compliquées, poussent certains à des mesures désespérées. Une proposition de loi est actuellement en discussion pour protéger plus efficacement les propriétés contre ces occupations.
La situation explosive en Haute-Garonne
Dans le département de la Haute-Garonne, près de Toulouse à Portet-sur-Garonne, un propriétaire a pris les choses en main après plusieurs occupations de son terrain par des gens du voyage. Las d’attendre une réaction des autorités, il a posé un ultimatum à ces occupants temporaires. « Il y en a marre. Cela fait plusieurs fois que mon terrain est occupé. Maintenant ça suffit. Je leur ai laissé 48 heures pour quitter les lieux. Ils ne m’ont pas écouté, tant pis pour eux », a-t-il déclaré à La Dépêche du Midi.

Une mesure radicale
Face au non-respect de l’ultimatum, le propriétaire a opté pour une solution originale mais extrême : il a bloqué l’accès au terrain en plaçant un bloc de béton de trois tonnes à l’entrée, empêchant toute sortie des caravanes. « Je n’ai qu’une solution : déposer un référé au tribunal, et cela prend au moins un mois pour faire appliquer la décision et les faire quitter la place. Cette fois, ce sont eux qui vont devoir déposer un référé pour que j’enlève mon bloc de béton », a-t-il expliqué.
La réaction des gens du voyage

Cette action n’a pas manqué de susciter la controverse, notamment parmi les gens du voyage eux-mêmes. « Cette personne est complètement inconsciente… Il y a des enfants en bas âge dans notre groupe. Imaginez qu’ils aient besoin d’être évacués d’urgence. Comment ferons-nous ? », s’est inquiété un membre du groupe affecté. Toutefois, le propriétaire a assuré que le bloc de béton laissait suffisamment de place pour que les voitures puissent sortir en cas d’urgence.
Cette affaire, loin d’être isolée, souligne la complexité et la charge émotionnelle souvent associées aux situations de squat en France. Elle met également en lumière les limites du système actuel et le besoin urgent de réformes pour garantir la protection des droits des propriétaires tout en tenant compte des réalités sociales des occupants.






