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Sophie Marceau a été condamnée à payer un million de francs pour avoir refusé un film !

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Arte propose un voyage dans le temps avec un film qui a marqué la carrière de Lino Ventura, tout en révélant une anecdote peu connue sur Sophie Marceau.

Derrière le thriller haletant La septième cible, diffusé ce lundi 29 septembre à 20h55, se cache une histoire de casting mouvementée et une décision audacieuse de la jeune actrice qui lui aura coûté cher.

Sorti en 1984 et réalisé par Claude Pinoteau, La septième cible plonge le spectateur dans une atmosphère étouffante. Lino Ventura y incarne Bastien Grimaldi, un écrivain et reporter respecté dont la vie bascule après une violente agression. Très vite, son quotidien se transforme en cauchemar : menaces téléphoniques, attentat à la voiture piégée, rafales de balles dans son salon. Persuadé d’être la cible d’un complot, il tente d’alerter la police, mais se heurte au scepticisme des enquêteurs. Le film, soutenu par un casting prestigieux – Léa Massari, Jean Poiret, Robert Hoffmann, Jean-Pierre Bacri – reste l’un des derniers grands rôles de Ventura, acculé comme rarement.

Sophie Marceau, un rôle manqué… et une amende salée

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À l’origine, Sophie Marceau devait incarner la fille de Lino Ventura dans ce film. Révélée au grand public par La Boum et La Boum 2, l’actrice de 17 ans était alors sous contrat d’exclusivité avec Gaumont. Mais séduite par un autre projet, L’amour braque, réalisé par Andrzej Żuławski (qui deviendra son compagnon et le père de son fils Vincent), elle choisit d’honorer ce tournage plutôt que celui de Pinoteau.

Une décision qui provoque la colère des studios : Gaumont lui réclame un million de francs d’indemnité pour rupture de contrat. Sophie Marceau assume son choix, quitte à payer cette somme astronomique pour l’époque. Dans une interview accordée des années plus tard, elle expliquait : « Ils auraient pu arranger trois jours de tournage, mais ils avaient décidé autrement. Comme j’avais signé, ils me tenaient. » Finalement, son rôle fut confié à Élisabeth Bourgine, appelée en urgence.

Une carrière libérée par ce choix

Ce refus, loin de freiner la carrière de Sophie Marceau, a marqué un tournant. En rompant avec son image « Gaumont », elle a choisi l’audace artistique plutôt que la sécurité. Ce pari lui a permis d’explorer des registres plus variés, aux côtés de cinéastes exigeants comme Żuławski, et de s’imposer comme l’une des actrices françaises les plus reconnues à l’international. Ironie du sort, elle retrouvera Claude Pinoteau quelques années plus tard dans L’Étudiante, prouvant que ce conflit n’a pas brisé leur collaboration.

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