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“Si vous criez, je bois” : François Bayrou surprend en plein discours d’adieu

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En Allemagne, une histoire invraisemblable secoue l’Éducation nationale et provoque la stupeur du grand public. Une enseignante, absente depuis seize ans tout en percevant l’intégralité de son salaire, a porté plainte contre son employeur pour avoir voulu vérifier son état de santé. Une décision qui pourrait désormais se retourner contre elle.

L’enseignante, biologiste et géographe au lycée professionnel Berufskolleg de Wesel, était en poste depuis 2003. En août 2009, elle obtient un arrêt maladie pour une affection chronique et des problèmes psychologiques. Depuis, ses arrêts de travail ont été renouvelés sans interruption pendant seize ans. Normalement, un examen par un médecin-expert aurait dû intervenir après trois mois pour valider la prolongation. Cette étape a été omise, et l’absence prolongée de l’enseignante a fini par passer inaperçue.

Une découverte lors d’un audit

Ce n’est qu’en 2024, à l’occasion d’un audit interne lié à un changement de direction, que l’affaire éclate. Le nouveau directeur, en poste depuis 2015, affirme qu’il ignorait totalement l’existence de cette employée dans ses effectifs. Pourtant, elle continuait de toucher entre 5 000 et 6 000 euros par mois, financés par le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. L’ancien système de contrôle défaillant a permis à ce « cas fantôme » de perdurer plus d’une décennie.

Une plainte qui soulève l’indignation

Lorsque l’employeur demande enfin une visite médicale de contrôle, l’enseignante refuse. Elle va plus loin : elle attaque la région en justice pour échapper à cet examen. Tous ses recours sont rejetés, et elle sera soumise à une évaluation médicale. Cependant, même en cas de fraude avérée, il semble improbable qu’elle soit contrainte de rembourser seize ans de salaires : les preuves d’une éventuelle simulation prolongée seraient difficiles à établir.

Des soupçons d’activité parallèle

Un rebondissement majeur vient compliquer sa défense. Des enquêteurs ont découvert que son nom apparaissait sur Internet lié à un cabinet de naturopathie, suggérant qu’elle aurait exercé une activité professionnelle durant son arrêt maladie. Si cela se confirme, l’argument d’une incapacité à enseigner perdrait toute crédibilité. La ministre allemande de l’Éducation, Dorothee Feller, a déclaré au quotidien Bild qu’elle « n’avait jamais été confrontée à un cas de ce type ».

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Un symbole des failles administratives

Cette affaire embarrasse le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et met en lumière les faiblesses du suivi administratif des personnels. Elle alimente aussi le débat sur les abus potentiels du système et la nécessité de contrôles plus rigoureux. Pour la professeure, ce pari judiciaire pourrait devenir un cauchemar : en cherchant à contester une vérification médicale, elle a mis au jour une histoire qui choque l’opinion et pourrait ternir durablement sa réputation.

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