« Si tu t’appelais pas Delon… » : Anthony balance cette phrase coup de poing de Dominique Besnehard
À l’ombre d’un géant, Anthony Delon trace son propre chemin dans le monde impitoyable du cinéma.
À 60 ans, l’acteur a déjà une carrière variée derrière lui, marquée autant par ses succès que par les défis uniques de porter un nom célèbre.
Récemment, il a partagé ses réflexions sur son parcours et les comparaisons inévitables avec son illustre père, Alain Delon, offrant une perspective sincère sur sa quête d’identité artistique propre.
Un parcours sous le signe du défi
Anthony Delon, malgré une carrière solide, n’a pas échappé aux critiques et aux comparaisons constantes avec son père, Alain Delon.
Participant à des productions internationales et ayant joué dans une diversité de rôles au cinéma et à la télévision, il a souvent ressenti le poids des attentes.
« J’ai commencé à faire de la télé avec ce film Rhesus Romeo, pour Canal+. Après j’ai tourné à l’étranger… Mais ça n’a pas suffi. En fait, on attendait toujours plus, » confiait-il lors de son passage dans l’émission Le Figaro la nuit.
La pesanteur d’un nom
L’acteur a également partagé une anecdote révélatrice avec Dominique Besnehard, un célèbre agent français, qui lui avait confié que sans le nom de Delon, il aurait pu atteindre les sommets de la carrière de Christophe Lambert.
Cette conversation souligne la double arête du nom Delon : une ouverture de portes, mais aussi une barrière à l’évaluation juste de son talent propre.
« Il me dit : ‘Tu sais, si tu ne t’appelais pas Delon, aujourd’hui, tu aurais la carrière de Christophe.' »
Les hauts et les bas d’une carrière en lumière
Anthony Delon a connu des moments de reconnaissance, comme pour son rôle dans Chronique d’une mort annoncée, où il fut encensé comme une nouvelle étoile du cinéma.
Cependant, il a aussi connu des échecs critiques qui ont ébranlé son ego. « Mon égo a pris un coup, » avouait-il, en évoquant les mauvais films qui ont suivi ses débuts prometteurs.
Face aux défis, Anthony Delon a choisi de se concentrer sur ce qui le passionne réellement, plutôt que de se laisser submerger par les comparaisons ou les critiques.
« C’était compliqué. Du coup, j’ai lâché, je suis passé à autre chose. Il ne faut pas se comparer, mais rester sur ce qui nous anime : la passion, le désir, l’envie…, » déclarait-il, offrant une leçon de résilience face à la pression.
