La justice vient de trancher : les clichés volés de Luc Besson et Sarah Saldmann publiés en février par Paris Match constituent bien une atteinte à la vie privée.

Au-delà des questions juridiques, ce jugement relance l’attention sur une relation que les deux intéressés préfèrent visiblement garder dans l’ombre. Le 13 février 2025, Paris Match publiait une série de photos montrant Sarah Saldmann et Luc Besson se promenant ensemble dans les rues de Paris, affichant une complicité visible et des gestes équivoques. Ces images ont rapidement alimenté les spéculations sur une possible relation amoureuse entre l’avocate médiatique et le réalisateur controversé. Mais derrière les apparences se cachait un véritable problème de fond : ces clichés avaient été pris à leur insu, sans consentement, au moyen d’un téléobjectif.

Un jugement en faveur de la vie privée

Les deux personnalités ont saisi la justice pour atteinte à la vie privée, et selon les informations révélées par jeanmarcmorandini.com, ils ont obtenu gain de cause. Le tribunal judiciaire a reconnu la nature clandestine des photos, capturées dans un cadre privé, et a condamné Paris Match à leur verser 6 000 euros de dommages et intérêts. Le jugement souligne explicitement une « surveillance préjudiciable », ajoutant que les clichés montrent des instants d’intimité, avec des gestes affectueux, parfois même des embrassades.

Aucune mise en scène selon le tribunal

Des voix sceptiques avaient suggéré une possible orchestration médiatique de cette « fuite » photographique, mais Paris Match a reconnu devant le tribunal que les images avaient bien été volées. La décision judiciaire précise que la scène a été photographiée sans que les intéressés ne soient conscients de la présence du photographe, ajoutant qu’il s’agissait d’instants de « loisirs » dans un contexte strictement personnel. Une clarification importante qui vient rappeler les limites que les médias ne peuvent franchir, même avec des personnalités publiques.

Une relation toujours non officialisée

Malgré l’évidence de leur proximité, ni Luc Besson ni Sarah Saldmann n’ont confirmé la nature de leur relation. Interrogée en janvier dernier par Pascal Praud sur Europe 1, l’avocate restait évasive mais laissait transparaître une certaine exigence sentimentale : « J’ai été tellement mise sur un piédestal… Vous ne pouvez plus vous contenter de médiocrité après ça. » Des propos qui laissent la porte ouverte à l’interprétation, sans pour autant lever le voile sur une éventuelle romance.

Une stratégie du silence… qui alimente les rumeurs

Ironiquement, la décision de justice, bien qu’elle vise à protéger leur intimité, a ravivé l’intérêt pour leur possible histoire d’amour. Leur action conjointe en justice, leur silence prolongé et leur absence de démenti officiel nourrissent les fantasmes médiatiques. Un paradoxe inévitable : plus ils cherchent à protéger leur sphère privée, plus celle-ci intrigue. À l’heure où les réseaux sociaux et les paparazzis dictent le rythme des révélations, le choix de la discrétion devient presque subversif.

La frontière fragile entre célébrité et vie personnelle

Cette affaire pose une fois de plus la question de l’équilibre entre droit à l’image et curiosité du public, surtout lorsque les protagonistes sont aussi exposés. Pour Luc Besson, régulièrement sous les feux des projecteurs pour ses créations autant que pour ses controverses, et pour Sarah Saldmann, avocate médiatique aux avis tranchés, le respect de la vie privée devient un combat quotidien. Un combat que la justice vient, cette fois, de trancher en leur faveur.