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Sarah Knafo s’en prend violemment à Élise lucet, pourquoi elle attaque la journaliste de France 2

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Ce mardi 24 juin, le magazine d’investigation « Cash Investigation », présenté par Élise Lucet, revient sur France 2 avec un sujet brûlant : les liens entre le pouvoir politique et les intérêts économiques privés.

Une diffusion très attendue… mais déjà vivement critiquée, notamment par la députée européenne Sarah Knafo, qui s’en prend personnellement à la journaliste. Le dernier numéro de « Cash Investigation » s’intitule « Politique et business : les liaisons dangereuses ? », et promet de lever le voile sur les passerelles de plus en plus fréquentes entre les sphères publiques et les grandes entreprises. L’émission s’intéresse notamment à ce que deviennent les ministres une fois quittée la vie politique : nombreux sont ceux à basculer dans le privé, une pratique qui soulève de plus en plus d’interrogations sur d’éventuels conflits d’intérêts.

Parmi les figures évoquées, le milliardaire Pierre-Edouard Stérin attire l’attention des journalistes. Son influence financière sur certains courants politiques, allant de la droite classique à l’extrême droite, interroge sur l’indépendance du débat démocratique, et sur la place de l’argent dans les rouages électoraux.

Sarah Knafo attaque frontalement Élise Lucet

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Mais avant même la diffusion de l’émission, une polémique éclate. Sarah Knafo, députée européenne affiliée au parti Reconquête d’Éric Zemmour, s’en prend violemment à Élise Lucet, dans une interview accordée au média Frontières. La journaliste est qualifiée de « rebellocrate », une fausse dissidente selon l’élue, « payée par nos impôts » pour des enquêtes jugées opportunistes.

Sarah Knafo va plus loin, accusant Lucet d’être l’égérie d’un militantisme radical de gauche, en référence à une photo où des militants anticapitalistes portaient une pancarte « Élise Lucet m’a radicalisé ». Selon la députée, cette image serait fièrement affichée dans le bureau de la journaliste, ce qui en ferait, à ses yeux, une « fausse rebelle » assumée.

Des accusations de partialité et de confort médiatique

L’élue Reconquête reproche à Élise Lucet de s’en prendre systématiquement à des institutions « faciles » à attaquer, notamment lorsqu’il s’agit de la religion catholique. Elle évoque ainsi un précédent numéro de Cash Investigation dans lequel la journaliste avait interpellé publiquement le pape François. Pour Sarah Knafo, ce choix de cible est révélateur d’un « courage de façade » : « Elle ne risque rien à s’attaquer à l’Église. Elle ne vit pas sous protection policière pour ça. »

La critique s’amplifie lorsque la députée souligne l’absence, selon elle, de reportages dans les quartiers sensibles ou contre l’islam radical. Elle accuse Lucet de « ne jamais aller dans les cités pour demander des comptes aux salafistes sur la place des femmes ou l’homophobie », insinuant une forme de sélection stratégique des sujets afin de ne pas heurter certaines communautés.

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Un climat de défiance envers les journalistes d’investigation

Au-delà de la personne d’Élise Lucet, c’est l’ensemble de la presse d’enquête qui est régulièrement prise pour cible par certains élus de l’extrême droite, dans un climat de défiance croissante. Les attaques ad hominem se substituent de plus en plus souvent aux débats de fond. Pourtant, l’indépendance des journalistes, en particulier ceux chargés de scruter le pouvoir et ses dérives, constitue un pilier fondamental de la démocratie.

Dans cette affaire, le ton employé par Sarah Knafo illustre une volonté de décrédibiliser la journaliste en la présentant comme une figure engagée et partisane, plutôt qu’une professionnelle attachée aux faits. Une stratégie qui n’est pas sans rappeler d’autres campagnes de discrédit menées contre des voix critiques du pouvoir.

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Une émission qui s’annonce explosive

Malgré ces attaques, Élise Lucet et son équipe n’ont pas dévié de leur ligne éditoriale. Le reportage diffusé ce 24 juin ambitionne de lever le voile sur les relations complexes entre politique et entreprises, en exposant les trajectoires de plusieurs anciens ministres désormais en poste dans des grands groupes. Il pose aussi la question du financement politique par des fortunes privées, à l’image de Pierre-Edouard Stérin, dont les liens avec des courants politiques très marqués font débat.

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