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Sarah Knafo accuse Emmanuel Grégoire de vouloir faire de Paris un «centre de migrants à ciel ouvert»

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Les mots ont parfois plus de poids que les chiffres. En affirmant que « la submersion migratoire n’existe pas sur le plan des études scientifiques », le député socialiste Emmanuel Grégoire a ravivé un débat explosif sur la perception et la gestion de l’immigration en France.

Une déclaration qui a immédiatement provoqué une tempête politique, notamment à droite et à l’extrême droite. Invité ce jeudi sur l’antenne de Beur FM, Emmanuel Grégoire, député socialiste et candidat à la mairie de Paris, a défendu une proposition de loi destinée à mieux encadrer et accompagner les demandeurs d’asile déboutés. Pour lui, le gouvernement fait preuve d’un “impensé total” sur le sort des jeunes migrants. “On parle de quelques centaines de personnes à Paris, pas d’une marée humaine. Mais faute de politique claire, ces jeunes dorment dans la rue, sous les ponts”, a-t-il dénoncé.

Le candidat socialiste souhaite donc renforcer la coordination administrative entre les associations, la préfecture et les services sociaux, afin d’éviter que des exilés en situation précaire ne sombrent dans la marginalisation. Une posture humaniste, mais qui heurte frontalement une partie de la classe politique.

Sarah Knafo réplique avec virulence

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La réaction de Sarah Knafo, eurodéputée Reconquête, ne s’est pas fait attendre. Sur X (anciennement Twitter), la compagne d’Éric Zemmour a accusé Grégoire de vouloir transformer la capitale en “centre de migrants à ciel ouvert”. “C’est certainement la seule promesse que vous êtes capable de tenir”, a-t-elle lancé, dans un message cinglant.

Piqué au vif, Emmanuel Grégoire a riposté sans détour : “Ranger votre racisme décomplexé. Les Parisiennes et les Parisiens sont fiers de la diversité de leur ville. Paris est libre et le restera, n’en déplaise à l’extrême droite la plus nauséabonde que vous représentez.” Ce duel numérique illustre la polarisation extrême du débat public autour des questions migratoires.

Le mot “submersion”, symbole d’une fracture politique

L’expression “submersion migratoire” est devenue un marqueur sémantique du clivage entre les camps politiques. Le nouveau ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a lui-même préféré éviter ce terme, estimant qu’il fallait “faire attention aux mots”. “La lutte contre l’immigration irrégulière est une priorité, mais elle doit se faire dans le respect des valeurs républicaines”, a-t-il déclaré mi-octobre.

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Une prudence qui a immédiatement suscité les foudres du Rassemblement national. Jordan Bardella a accusé le ministre d’être “pétrifié par la pensée unique”, tandis qu’Éric Ciotti a dénoncé une “soumission au socialisme” et un refus “de parler d’assimilation ou de délinquance liée à l’immigration”. Ces attaques soulignent à quel point le débat sur les mots — bien plus que sur les chiffres — continue d’alimenter la bataille idéologique.

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