« Sans aucun doute, je vote… »: Jean-Marie Bigard monte au créneau
Jean-Marie Bigard n’a jamais mâché ses mots, et sa dernière sortie médiatique le confirme. Invité sur le plateau de La Baze TV, l’humoriste a livré une interview sans filtre, oscillant entre colère et provocation. Dans un contexte politique particulièrement tendu, ses déclarations sur Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon et Jordan Bardella ont fait grand bruit.
Un tacle frontal contre Emmanuel Macron
Face à Sacha Elbaz, l’ex-chroniqueur de TPMP, Jean-Marie Bigard a tiré à boulets rouges sur le président de la République. Fidèle à son ton cru et sans détour, il n’a pas hésité à accuser Emmanuel Macron d’indifférence et de mépris envers les Français.
« Il est hermétique aux demandes du peuple, et la pire des choses, c’est d’ignorer l’autre. C’est pire que l’insulte, c’est pire que de le frapper. À ce titre, il est méprisant. »
Une déclaration qui résume à elle seule le ressentiment grandissant d’une partie de l’opinion publique vis-à-vis du chef de l’État. Et lorsqu’on lui demande s’il pense que Macron devrait démissionner, Bigard sort la référence historique :
« Le Général de Gaulle, quand il a senti que ça puait, il a dit : “Si vous me dites non, je me barre.” On lui a dit non et il s’est barré. Macron, lui, aurait dû avoir la même grandeur. »
Le parallèle avec De Gaulle, symbole du respect du peuple, illustre la vision d’un Bigard désabusé face à une présidence qu’il juge coupée de la réalité sociale.
Mélenchon dans sa ligne de mire
Mais l’humoriste ne s’arrête pas là. Interrogé sur Jean-Luc Mélenchon, il s’en prend violemment au leader de La France Insoumise, qu’il accuse d’alimenter les divisions :
« Jean-Luc Mélenchon, c’est une erreur. Lui, il faut le jeter. Partout où il peut, il fout le feu, il fout la merde. »
Avec son ton volontiers provocateur, Bigard rejette les deux figures dominantes de la scène politique actuelle, estimant qu’elles entretiennent l’exaspération et le chaos.
Un soutien affiché à Jordan Bardella
Lorsque Sacha Elbaz évoque un éventuel second tour Mélenchon/Bardella, Jean-Marie Bigard tranche sans hésiter :
« Sans aucun doute, je vote Jordan Bardella. »
Un choix assumé qui confirme un glissement idéologique vers une droite dure, déjà perceptible lors de ses précédentes interventions publiques. L’humoriste, autrefois proche du mouvement des Gilets jaunes, semble désormais séduire un électorat contestataire attiré par la rhétorique d’ordre et d’identité portée par le président du Rassemblement National.
Un franc-parler qui divise
Cette sortie n’a pas manqué de provoquer un tollé sur les réseaux sociaux. Certains saluent la sincérité et le courage de dire tout haut ce que beaucoup penseraient tout bas, tandis que d’autres dénoncent une récupération politique et des propos incendiaires.