À la suite des prévisions de la Banque de France et maintenant confirmées par l’Insee, cette hausse du salaire minimum est attendue en raison d’une inflation persistante, malgré un contexte politique potentiellement variable après les récentes élections législatives.
L’Insee, reprenant les anticipations de la Banque de France, a confirmé une hausse programmée du Smic pour l’automne de cette année.
Cette revalorisation automatique du salaire minimum intervient hors de la routine annuelle du 1er janvier, poussée par un niveau d’inflation qui, malgré une baisse attendue, reste significatif.
Cette modification économique est prévue si l’inflation dépasse le seuil de 2% par rapport à la dernière évaluation.
Le principe régissant cette hausse stipule que si l’indice des prix à la consommation (hors tabac) pour les 20% des ménages les plus modestes augmente d’au moins 2% par rapport à son dernier niveau connu (novembre 2023 dans ce cas), le Smic doit être ajusté en conséquence.
Cette année, l’Insee prévoit une inflation à 2,2% sur l’année, avec une augmentation spécifique durant l’été due aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, impactant notamment les services de transport.
Selon Dorian Roucher, chef du département de la conjoncture à l’Insee, si le seuil de 2% est atteint en juillet, la revalorisation automatique serait effective dès septembre. Si cette hausse se confirme en août, alors l’ajustement aura lieu en octobre.
L’augmentation attendue se situerait un peu au-dessus de 2%, poussant ainsi le Smic au-delà des 1 800 euros brut par mois, contre 1 766,92 euros actuellement.
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