France 2 aurait sans doute préféré éviter un tel épisode. Le 1er décembre, le JT de 20 heures présenté par Léa Salamé a été victime d’un canular orchestré par un humoriste, suscitant un torrent de moqueries et de critiques sur les réseaux sociaux.

Ce faux témoignage, diffusé comme un sujet sérieux, soulève de nouvelles questions sur la rigueur éditoriale du service public. Le reportage incriminé présentait « Arnaud Roland », présenté comme un expert en bons plans, adepte d’un classeur rempli de réductions lui permettant d’économiser en grande surface.
Problème : cet homme n’existe pas.
Derrière ce personnage se cachait en réalité l’humoriste “Mehdi tu connais”, connu pour ses canulars et ses vidéos virales.
Quelques minutes après la diffusion du journal, il a lui-même révélé la supercherie sur TikTok, se targuant d’avoir dupé France 2.

Une vague de moqueries contre France 2 et Léa Salamé

Rapidement, les réseaux sociaux se sont enflammés.
Entre sarcasmes et indignation, de nombreux internautes ont dénoncé un manque de professionnalisme, parlant d’un moment « honteux », « ridicule », voire « affligeant » pour une chaîne publique.
Certains messages pointent directement Léa Salamé, jugeant qu’un tel piège ne devrait pas être possible dans un JT national.

La réaction de Léa Salamé après la diffusion

Au lendemain de l’incident, la journaliste a tenu à rétablir certains éléments :

• l’humoriste a falsifié son identité,

• les équipes ont été trompées,

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• France 2 n’a pas présenté d’excuses formelles, mais a reconnu le stratagème.
  Un démenti sobre, qui n’a pas suffi à dissiper totalement les critiques.

Un épisode de plus dans une période compliquée pour France Télévisions

Déjà sous le feu des polémiques ces dernières semaines, le groupe audiovisuel public voit son image une nouvelle fois fragilisée.
Ce canular, largement commenté, relance les débats sur :

• la vérification des sources,

• les procédures de contrôle,

• la vulnérabilité des rédactions face aux imposteurs dans une ère où tout peut devenir viral.

Une affaire qui laisse des traces

Même si l’incident ne relève pas d’une faute grave, il tombe au plus mauvais moment pour France 2, dont la crédibilité fait régulièrement l’objet de contestations en ligne.