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Retraites: « Comme l’a dit un ex-Président: il faut travailler plus pour gagner plus », lance Louis Sarkozy

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La réforme des retraites, maintenue à 64 ans par le gouvernement, continue de susciter un vif débat en France. Alors que les syndicats pressent l’exécutif de revenir en arrière, Louis Sarkozy livre une analyse sans concession : selon lui, le pays fait preuve d’« immaturité » face à une réalité démographique et économique incontournable.

Pour Louis Sarkozy, l’équation est claire : le modèle de répartition, autrefois solide, s’essouffle. Quand quatre actifs finançaient un retraité, il n’en reste aujourd’hui que 1,6. Une situation qui transforme la solidarité intergénérationnelle en « machine à dettes ». L’ancien président de la République avait lui-même rappelé que, sans réformes structurelles, la soutenabilité du système est compromise.

Retraites : un tabou français

En France, les pensions sont un symbole politique, presque sacré. Louis Sarkozy souligne que les débats passionnés autour d’un simple âge légal révèlent une spécificité nationale. Là où le Danemark ajuste l’âge de départ à l’espérance de vie sans crispation, l’Hexagone se crispe et se divise. Cette différence culturelle, qu’il qualifie « d’immaturité », empêcherait de prendre les décisions nécessaires à long terme.

Le spectre des crises étrangères

L’avertissement est clair : ignorer les réformes, c’est risquer le scénario grec ou portugais, où les plans de sauvegarde ont drastiquement réduit les pensions. Louis Sarkozy rappelle que les retraites représentent le premier poste de dépense publique. En cas de crise budgétaire, ce sont donc les retraités qui seraient les premiers à subir des coupes sévères.

Une proposition inspirée du modèle danois

Pour sortir de l’impasse, l’ancien candidat aux primaires de droite avance une solution : indexer l’âge de départ sur l’espérance de vie. Un mécanisme mathématique et adaptable, qui permettrait d’alléger le poids pesant sur les actifs tout en tenant compte des métiers pénibles. Ainsi, un mineur ou un ouvrier ne seraient pas traités comme un cadre bancaire. Cette mesure, déjà appliquée ailleurs en Europe, offrirait un équilibre plus juste selon lui.

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Quand le travail ne paie plus assez

Louis Sarkozy dénonce aussi un système qui étouffe les actifs avec des cotisations atteignant 28 % du salaire. Un poids qui freine la compétitivité des entreprises et décourage les jeunes générations. Il plaide pour redonner de la valeur au travail, réduire son coût et encourager l’activité, reprenant ainsi l’adage d’un ancien président : « travailler plus pour gagner plus ».

L’exception française mise en cause

Enfin, il met en perspective la situation de l’Hexagone : alors que l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie ou le Danemark reculent l’âge de départ à 65, 66 voire 67 ans, la France reste l’un des pays où l’on part le plus tôt à la retraite. Paradoxalement, les retraités français bénéficient du taux de pauvreté le plus bas et d’un niveau d’épargne élevé. Une réussite sociale indéniable, mais jugée « insoutenable » à terme par Louis Sarkozy, qui appelle à rééquilibrer les efforts.

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