Rachida Dati : « La Zoubida arpente les rues », candidate à la mairie, la ministre se fait chahuter en pleine tournée
Dans une capitale où chaque geste politique est scruté, la moindre apparition publique peut se transformer en tempête numérique.

La récente promenade de Rachida Dati dans les rues de Paris l’a prouvé : en quelques heures, une simple démarche de terrain est devenue un phénomène viral, déclenchant critiques, sarcasmes et interprétations politiques tous azimuts.
La séquence, largement relayée sur les réseaux sociaux, montre la ministre de la Culture allant à la rencontre des passants pour recueillir leurs impressions sur leur quotidien parisien. Une initiative présentée comme spontanée, mais rapidement associée à une possible candidature municipale, tant l’élue LR laisse planer le doute sur ses ambitions pour 2026.
Dans la vidéo, Rachida Dati interroge les habitants sur “ce qui ne va pas” à Paris, un format simple, presque scolaire, qui se voulait léger. Mais la viralité a pris une direction inattendue, portée par une vague de commentaires moqueurs visant autant la démarche que la mise en scène.

Une avalanche de moqueries, alimentée par une publication virale
C’est notamment un message publié sur X par Pascal Laurent, un internaute très suivi, qui a mis le feu aux poudres. Reprenant la séquence, il y appose une légende acerbe : “LA ZOUBIDA ARPENTE LES RUES DE PARIS POUR ESSAYER DE FAIRE CROIRE AUX PARISIENS QU’ELLE EST LA FEMME DE LA SITUATION.” Un ton volontairement provocateur, accentué par une pique supplémentaire sur la tenue de l’élue, jugée trop “jeune”.
Le commentaire détournant l’une de ses phrases – “Personne ne sait où est sa place” – a été partagé des milliers de fois. Cette ironie mordante est devenue le symbole d’un rejet numérique, où humour, agacement et politique se confondent sans filtre.
Rachida Dati, entre hyperprésence médiatique et calcul politique

Au-delà de la blague, c’est la stratégie de communication de la ministre de la Culture qui est pointée du doigt. Ses déplacements répétés, ses prises de parole sur la propreté, la circulation ou la sécurité, et sa présence constante dans l’actualité donnent le sentiment d’un pré-campagne officieuse. Pour certains, elle teste le terrain pour s’imposer comme une alternative crédible à l’Hôtel de Ville, tandis que d’autres dénoncent une opération politique déguisée en proximité citoyenne.
Cette visibilité accrue divise : si elle séduit une partie des observateurs, elle en irrite beaucoup d’autres, qui y voient une mise en scène calculée plutôt qu’un réel échange avec les Parisiens.






