Rachida Dati : garde-robe XXL, maisons et montres de luxe… le montant INDÉCENT de sa fortune à plus de 6 chiffres
Figure redoutée du paysage politique, Rachida Dati avance avec une assurance presque théâtrale, mêlant autorité sèche et sens aigu de la mise en scène.

Sa trajectoire, façonnée dans l’ombre du sarkozysme, continue d’alimenter à la fois fascination et méfiance. Derrière son style tranchant se dessine une ambition constante et assumée. Magistrate de formation, Rachida Dati a rapidement trouvé sa place dans l’entourage de Nicolas Sarkozy. Sa montée en puissance débute lors de la campagne présidentielle de 2007, qu’elle mène aux côtés du futur chef de l’État et de Cécilia Attias. Une fois installé à l’Élysée, Sarkozy lui confie le ministère de la Justice, l’un des postes les plus exposés de la République.
Près de vingt ans plus tard, Dati est toujours présente sur la scène politique. Ministre de la Culture dans un gouvernement Macron dirigé par Sébastien Lecornu, elle demeure fidèle à son style direct, sans concessions. Sa tentative de séduire les plus jeunes via le DVM Show, un podcast très populaire, a néanmoins suscité des réactions contrastées, révélant une fois encore son rapport complexe avec la communication moderne.
Une relation explosive avec les médias

Le rapport qu’entretient Rachida Dati avec la presse relève presque du duel permanent. Ses échanges houleux avec Aymeric Caron, Mathieu Kassovitz ou encore Élise Lucet ont marqué le public et renforcé sa réputation de personnalité redoutable. Pour certains, elle incarne une franchise salutaire ; pour d’autres, une agressivité mal contrôlée.
Cette tension s’inscrit dans une attitude générale : Dati ne ménage ni les journalistes ni ses adversaires. Elle cultive une forme de distance combative, alimentant une image de femme politique intransigeante, rarement prête à laisser passer une critique sans réplique.
En ligne de mire : la mairie de Paris
Son antagonisme envers Anne Hidalgo structure une partie de sa stratégie. Déterminée à conquérir Paris lors des municipales de 2026, Dati a dévoilé une vidéo de campagne où on la voit vêtue d’un uniforme d’éboueuse, vidant des poubelles aux côtés de vrais professionnels. Une mise en scène symbolique – “nettoyer la capitale” – pensée pour frapper les esprits, quitte à déclencher la polémique.
Cette approche, très codée politiquement, illustre sa maîtrise des messages chocs et son goût pour les formules tranchantes. Elle conforte aussi son positionnement : celui d’une opposante résolue à la maire sortante.

Un train de vie qui attire les critiques
À l’instar de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati est fréquemment associée à un mode de vie luxueux. Garde-robe fournie, biens immobiliers, accessoires de prestige : son patrimoine fait régulièrement l’objet de débats publics. D’après La Dépêche du Midi, relayée par Voici, la ministre disposerait d’une fortune personnelle avoisinant les 6 millions d’euros.
Elle toucherait également 63 680 € par an en tant que ministre, auxquels s’ajoutent environ 116 762 € de revenus liés à son activité d’avocate. Le média évoque aussi 313 000 € sur ses comptes courants, près de 8 000 € placés sur un LDD, un appartement estimé à 238 650 € dans les Hauts-de-Seine et une maison en Saône-et-Loire valant 88 000 €.
La polémique s’est accentuée lorsque Libération a affirmé que 420 000 € de montres et bijoux de luxe n’auraient pas été déclarés. Dati a catégoriquement démenti ces affirmations, mais la controverse a ravivé la critique d’un décalage entre son train de vie et la période d’austérité que traverse le pays, notamment avec la possible suspension de la prime de Noël pour certains foyers.






