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« Qui n’a jamais travaillé », Jordan Bardella taclé par un célèbre ministre et il ne prend pas de pincettes

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Dans l’univers politique français, certains parcours détonnent. Celui de Michel Fournier en fait partie. Avant d’accéder au rang de ministre délégué chargé de la ruralité, cet homme a traversé des existences multiples, forgé sa force dans l’adversité et bâti une vision politique ancrée dans l’expérience brute du réel.

À 17 ans, Michel Fournier quitte l’école pour tenter sa chance en Allemagne. Une période rude, marquée par la faim, le froid et la vie dans la rue, comme l’a rappelé Anne-Elisabeth Lemoine sur le plateau de C à vous. Ce passage éprouvant devient pourtant l’un des fondements de son discours actuel : rien ne remplace l’expérience concrète.

Une succession de métiers qui forge un regard unique

Avant la politique, le futur ministre a tout essayé. Il a été douanier, fleuriste, agent commercial, poseur de volets roulants. Il a vendu de tout, du chewing-gum aux radiateurs, et même des valises d’espionnage, sans oublier son activité d’éleveur de moutons. Une vie professionnelle bigarrée qu’il assume pleinement, persuadé qu’elle fait aujourd’hui sa force dans l’arène politique.

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Une critique assumée de l’inexpérience politique

Pour Michel Fournier, la politique souffre d’un manque criant : celui de l’expérience de la vraie vie. Dans C à vous, il s’en prend à un jeune responsable politique qu’il refuse de nommer, mais que tout désigne : Jordan Bardella. « Vous savez, il n’a jamais travaillé », lâche-t-il, regrettant qu’on puisse prétendre gouverner un pays sans avoir traversé d’épreuves ni affronté d’échecs.

L’échec, un moteur indispensable selon le ministre

Le ministre insiste : c’est en se heurtant au réel qu’on se construit. « L’échec construit », rappelle-t-il, soulignant que la société actuelle redoute trop la notion même d’échec. Pour lui, c’est pourtant cette expérience qui donne du relief, de l’humilité et le sens des responsabilités indispensables à ceux qui aspirent à gouverner.

Une agression symbolique qui relance le débat

Quelques jours avant cette sortie, Jordan Bardella a été victime d’une nouvelle agression lors de sa visite à la foire agricole de la Sainte-Catherine, à Vesoul. Un adolescent de 17 ans lui a lancé de la farine, une scène devenue virale. Placé en garde à vue, le jeune homme a finalement écopé d’un stage de citoyenneté, une réponse souvent réservée à ces actes plus symboliques que violents.

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