« Quel homme serais-tu aujourd’hui ? » : Grégory Lemarchal est mort il y a 18 ans, sa mère Laurence, Lucie Bernardoni et Karine Ferri lui rendent hommage
Dix-huit années ont passé, et pourtant, l’empreinte laissée par Grégory Lemarchal demeure aussi vive que le jour de sa disparition.
En ce 30 avril 2025, la mémoire du jeune chanteur emporté par la mucoviscidose à seulement 23 ans rassemble les cœurs, les voix, et les larmes de ceux qui l’ont aimé, connu, ou simplement admiré.
C’est sur le compte Instagram de l’association qui porte le nom de son fils que Laurence Lemarchal a livré un hommage bouleversant, en écho à cette date funeste. Dans une vidéo sobre et poignante, illustrée de photos de Grégory à différents âges, sa voix résonne avec douceur et douleur : « Grégory, mon Titi, mon fils. Quel homme serais-tu aujourd’hui ? » Avec tendresse, elle imagine ce qu’aurait été sa vie : un père aimant, un époux complice, un ami fidèle. « Ton absence est toujours aussi douloureuse », murmure-t-elle, mais elle rappelle aussi la force qu’il continue d’insuffler à travers sa voix, ses chansons, et surtout son combat.
Une voix qui traverse les années
Laurence Lemarchal évoque également le premier album de Grégory, Je deviens moi, sorti vingt ans plus tôt, en 2005. Un titre prophétique, porteur de sens : celui d’un jeune homme qui, malgré la maladie, a su devenir l’artiste qu’il rêvait d’être. Cet album, comme son interprète, reste une trace indélébile dans le paysage musical français, une victoire contre le silence, un cri d’espérance contre l’injustice de la maladie.
Des femmes qui ne l’oublient pas
Parmi celles qui ont partagé sa vie ou son parcours, Karine Ferri et Lucie Bernardoni ont aussi honoré sa mémoire. Karine Ferri, qui fut sa compagne jusqu’à sa mort, a opté pour un message minimaliste et poignant : la date de son décès sur fond noir, une aile d’ange, et SOS d’un terrien en détresse, chanson emblématique que Grégory avait sublimée. Un hommage silencieux mais chargé de sens, où l’émotion se passe de mots.
Lucie Bernardoni : souvenirs d’un amour discret
Lucie Bernardoni, camarade de promo à la Star Academy, a quant à elle laissé parler son cœur dans une publication intime. Elle y évoque une relation amoureuse longtemps tue, mais profondément marquante : « Tu aurais été un papa merveilleux et drôle. Nos enfants grandissent, nos vies continuent. » Son message, empreint de nostalgie, souligne que le lien reste intact malgré les années, et que l’absence n’efface pas l’amour. « Un jour, on te retrouvera », conclut-elle simplement.
Un combat devenu collectif
Depuis 2007, l’Association Grégory Lemarchal multiplie les actions pour faire avancer la recherche contre la mucoviscidose et accompagner les familles touchées. Ce combat, porté avec dignité par ses parents, reste le plus bel hommage que l’on puisse lui rendre. « Tu nous encourages, tu nous souffles de continuer », confie Laurence Lemarchal. Et rien ne semble pouvoir éteindre cette flamme.
Un souvenir vivace, une inspiration éternelle
Dix-huit ans après, Grégory Lemarchal continue d’exister dans les mémoires, dans les notes, et dans les gestes de ceux qui prolongent son engagement. Il n’a pas eu le temps de devenir père, ni de vieillir, mais il a eu celui de marquer l’histoire. Par sa grâce, sa voix, son courage, il demeure un symbole. Et comme le rappelle sa mère : « Je t’aime à l’infini, Titi. »