En pleine tournée médiatique depuis son couronnement, Hinaupoko Devèze a dû réagir à la première polémique de son règne.

Invitée sur Europe 1 ce lundi 8 décembre, Miss France 2026 a joué l’apaisement après les propos insultants de Miss Provence et Miss Aquitaine, captés en coulisses et largement diffusés sur les réseaux. L’affaire a éclaté quelques minutes après la finale. Éliminées avant le Top 12, Miss Provence et Miss Aquitaine ont laissé éclater leur déception dans une vidéo censée rester privée, avant d’être relayée massivement en ligne. On y entend Aïnhoa Lahitete critiquer vertement la sélection — « Qu’est-ce que c’est que ce Top 12 ? » — avant que Julie Zitouni ne surenchérisse avec une insulte visant les candidates. Les excuses présentées dès le lendemain n’ont pas suffi à éteindre l’indignation.

Hinaupoko Devèze apaise les tensions

Invitée à réagir, Hinaupoko Devèze a tout de suite opté pour un ton conciliant. Elle assure entretenir “de très bonnes relations” avec les deux jeunes femmes, rappelant que la compétition peut susciter des réactions à chaud. Pour elle, les explications données et les excuses publiées permettent désormais de tourner la page : « Elles se sont expliquées, elles ont présenté des excuses. Il faut passer à autre chose. » Miss France 2026 pointe aussi la nature parfois trompeuse des contenus diffusés en ligne, susceptibles d’être sortis de leur contexte ou amplifiés.

Camille Cerf appelle à la compréhension

Aux côtés d’Hinaupoko Devèze, Camille Cerf — Miss France 2015 et marraine de la promotion — a également souhaité contextualiser l’incident. Elle rappelle que la vidéo a été enregistrée seulement quelques minutes après l’annonce du Top 12, un moment où la pression et la déception sont à leur maximum. Selon elle, la consigne donnée en coulisses d’« évacuer » la tension en prononçant quelques gros mots a été prise un peu trop littéralement par certaines candidates. La réaction, maladroite et choquante, s’expliquerait en partie par l’émotion du moment.

Un rappel collectif à la bienveillance

Camille Cerf a tenu à souligner que les propos incriminés relevaient d’un cadre privé et n’avaient pas vocation à être rendus publics. Elle alerte surtout sur le cyberharcèlement qui vise désormais Miss Provence, estimant que la réaction punitive du public dépasse largement la faute commise. Elle appelle à préserver la cohérence du message porté par le concours : soutenir la santé mentale et encourager un climat apaisé. « Restons dans la bienveillance », conclut-elle, en écho au thème que Miss France 2026 souhaite défendre durant son année de règne.