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Procès de Rachida Dati : Gérald Darmanin « souhaite ardemment qu’elle soit maire de Paris »

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Renvoyée en correctionnelle pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire Renault, Rachida Dati devra répondre devant la justice.

Une procédure lourde de conséquences, à l’heure où la ministre de la Culture ambitionne ouvertement de conquérir la mairie de Paris. Entre soutien de l’exécutif et tension judiciaire, son avenir politique s’annonce des plus incertains. Le couperet est tombé ce mardi : Rachida Dati est officiellement renvoyée devant le tribunal correctionnel pour corruption et trafic d’influence. La procédure concerne les prestations de conseil qu’elle aurait fournies, ou non, au groupe Renault entre 2010 et 2012, en échange de 900 000 euros d’honoraires, alors qu’elle siégeait au Parlement européen.

Le procès, s’il n’est pas encore fixé, pourrait se tenir après les élections municipales de mars 2026, laissant planer une ombre judiciaire sur une campagne que l’intéressée espérait ambitieuse. Maire du 7e arrondissement depuis 2008, Rachida Dati n’a jamais caché sa volonté de conquérir l’Hôtel de Ville de Paris, échouant de peu en 2020 face à Anne Hidalgo.

Un soutien affiché, mais un contexte délicat

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Malgré la gravité des faits reprochés, l’exécutif reste, pour l’heure, solidaire de sa ministre. Par la voix de son entourage, Emmanuel Macron a fait savoir qu’il ne comptait pas la pousser vers la sortie. Un signal politique clair, mais potentiellement risqué à mesure que l’affaire progresse.

Le garde des Sceaux Gérald Darmanin, lui, est allé plus loin, saluant sur TF1 « une grande femme politique » et exprimant son souhait de la voir un jour élue maire de Paris. Une prise de position qui, bien que solidaire, pourrait rapidement alimenter les critiques en cas de développement défavorable dans le dossier judiciaire.

Une campagne électorale plombée avant l’heure ?

Quoi qu’il advienne, cette affaire est un caillou dans la chaussure d’une candidate en quête de crédibilité. Rachida Dati, déjà confrontée à une image clivante, devra désormais composer avec l’ombre d’un procès pour corruption, à un moment crucial de sa carrière.

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Même si le calendrier judiciaire ménage, pour l’instant, son agenda politique, la perspective d’un procès début 2026 pèsera lourdement sur le climat de campagne. Car la simple perspective d’une condamnation, ou même d’un débat judiciaire ouvert, pourrait brouiller son message et détourner l’attention de ses projets pour Paris.

Une stratégie de résistance déjà amorcée

Consciente des risques, la ministre ne nie pas l’épreuve, mais s’efforce de reprendre la main sur le récit. Lors d’une récente intervention médiatique, elle a dénoncé l’instrumentalisation politique de l’affaire, se posant en victime d’un acharnement et rappelant qu’elle avait toujours agi en toute transparence.

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Mais cette posture combative suffira-t-elle à préserver sa crédibilité ? Si le soutien de l’exécutif lui offre une respiration temporaire, l’opinion publique, elle, pourrait ne pas faire preuve de la même patience. La campagne municipale de 2026 s’annonce d’ores et déjà sous tension.

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