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Procès de Cédric Jubillar : la défense accuse les enquêteurs d’avoir « falsifié la procédure »

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Quatre ans après la disparition mystérieuse de Delphine Aussaguel, l’affaire Jubillar continue de déchaîner les passions judiciaires.

Ce lundi 6 octobre 2025, les avocats de Cédric Jubillar ont lancé de graves accusations contre les enquêteurs, les accusant d’avoir “falsifié” la procédure. Une audience tendue qui pourrait rebattre les cartes d’un dossier déjà complexe.

Devant la presse, Maître Alexandre Martin, avocat de Cédric Jubillar, a dénoncé ce qu’il qualifie de “véritable scandale judiciaire”. Selon lui, les gendarmes chargés de l’enquête auraient “volontairement dissimulé” une information cruciale : la possible localisation du téléphone de l’amant de Delphine Aussaguel à Cagnac-les-Mines, la nuit même de la disparition.

“Nous ne parlons pas d’une erreur, mais d’une dissimulation délibérée”, a martelé Me Martin à la sortie du tribunal. L’audience, déjà sous haute tension, a été marquée par des échanges particulièrement vifs entre la défense et les représentants de l’accusation.

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L’autre avocate de l’accusé, Me Emmanuelle Franck, a confronté l’ex-amant de Delphine à la barre : “Vous êtes sur la liste des numéros recensés par l’antenne téléphonique couvrant le domicile des Jubillar la nuit du drame.”

Un téléphone au centre des soupçons

L’amant, un homme de 44 ans résidant à Montauban, a catégoriquement nié avoir été présent à Cagnac-les-Mines le soir de la disparition : “Je n’y ai jamais mis les pieds”, a-t-il assuré. Pourtant, la défense soutient que son numéro apparaît bel et bien parmi les centaines de lignes détectées par le relais téléphonique du secteur.

Pire encore, selon les avocats de Jubillar, le procès-verbal relatif à ce numéro serait le seul manquant dans le dossier. “C’est une coïncidence pour le moins troublante”, a insisté Me Martin. “Les gendarmes ont isolé plus de 200 numéros appartenant à des personnes domiciliées loin de Cagnac-les-Mines, et celui de l’amant y figurait. Pourquoi est-ce le seul dont la trace a disparu ?”

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Face à ces accusations, le témoin a évoqué une possible “explication informatique”, sans plus de précisions. Ni les parties civiles ni le parquet n’ont réagi sur le moment, préférant la prudence dans un climat déjà surchauffé.

Un dossier miné par les zones d’ombre

Cette nouvelle controverse vient s’ajouter à une longue série d’incidents qui ont jalonné l’enquête sur la disparition de Delphine Aussaguel, survenue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Aucune trace du corps de la jeune infirmière n’a jamais été retrouvée, malgré des fouilles massives dans le Tarn.

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Depuis 2021, Cédric Jubillar, son mari, est le principal suspect. Incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses, il clame son innocence. Ses avocats dénoncent depuis le début une enquête biaisée, fondée sur des indices indirects et des interprétations fragiles.

L’accusation, de son côté, maintient sa position : Cédric Jubillar serait le seul à avoir eu à la fois le mobile, la présence sur les lieux et l’opportunité. Mais la défense espère que ces nouvelles révélations sur la gestion des données téléphoniques fragiliseront la crédibilité du travail d’enquête.

Une affaire loin d’être close

À mesure que le procès approche, les tensions entre les parties ne cessent de s’intensifier. Les avocats de la défense réclament désormais un nouvel examen des données de téléphonie mobile et l’audition de nouveaux témoins.

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