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Présidentielle 2027 : «Je m’y prépare et j’observe», déclare Éric Zemmour

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Son livre à peine publié, les spéculations reprennent : Éric Zemmour ira-t-il ou non à la présidentielle de 2027 ? Invité de RTL pour présenter son nouvel ouvrage, La messe n’est pas dite (Fayard), l’essayiste a profité de l’occasion pour distiller quelques indices sur ses ambitions politiques.

Lors de son passage sur RTL mardi 22 octobre, Éric Zemmour a esquivé sans vraiment démentir une future candidature à l’élection présidentielle. « La candidature ne se déclare pas comme cela à un micro », a-t-il d’abord éludé avant d’ajouter : « Je me prépare et j’observe. »
Derrière cette prudence apparente, le chef de Reconquête laisse transparaître une stratégie claire : rester présent dans le débat sans officialiser ses intentions trop tôt. En 2022, l’ancien polémiste avait créé la surprise avant de plafonner à 7,07 % des voix au premier tour, un score qui n’a pas entamé sa détermination.

Le chantre de « l’identité chrétienne » face à une droite divisée

Interrogé sur le contenu de son livre, Zemmour déplore la « déchristianisation de la France » et la montée de « l’islamisation », thèmes centraux de son discours depuis plusieurs années. Il se présente une nouvelle fois comme le seul candidat de droite à défendre explicitement l’identité chrétienne de la France.
« À droite, personne ne défend mon projet », martèle-t-il. Dans sa ligne de mire : le Rassemblement national. « Le RN ne parle pas du tout d’identité chrétienne ; même Marine Le Pen la rejette et s’en moque », accuse-t-il, traçant ainsi une frontière idéologique nette entre Reconquête et son principal concurrent.
Zemmour s’efforce de se repositionner comme le gardien d’un héritage culturel et spirituel qu’il estime menacé, renouant avec la rhétorique identitaire qui avait galvanisé sa base en 2022.

Le flou stratégique autour de Sarah Knafo

Le nom de Sarah Knafo, députée européenne et compagne d’Éric Zemmour, revient régulièrement comme possible relève à la tête du mouvement. Interrogé à ce sujet, le fondateur de Reconquête s’est montré à la fois ironique et évasif : « Il y a un an, elle n’était connue que des initiés. Aujourd’hui, on la met déjà dans la présidentielle, c’est formidable. »
Une réponse qui entretient le mystère. Faut-il y voir un passage de relais à venir ou une manœuvre pour faire parler du parti ? Zemmour, fidèle à son goût pour la stratégie médiatique, joue sur l’ambiguïté pour maintenir Reconquête au cœur du débat politique sans en dévoiler les cartes trop tôt.

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