Présidentielle 2027 : Elisabeth Borne ne ferme pas la porte à une candidature
Alors que le paysage politique français entame une nouvelle mutation en vue de 2027, certaines figures de la macronie refusent de céder du terrain.
Parmi elles, Élisabeth Borne sort du silence et laisse planer l’hypothèse d’une candidature présidentielle, affirmant sa volonté de défendre un projet structurant et fédérateur. Élisabeth Borne, désormais ministre de l’Éducation nationale, a surpris ce dimanche lors de son passage sur BFM TV, en laissant entendre qu’elle n’écartait pas l’idée de se présenter à la présidentielle de 2027. Toutefois, elle insiste : sa décision dépendra avant tout de la solidité du projet politique et de son adhésion par les Français. “Ce dont je suis certaine, c’est qu’il faut d’abord travailler sur un projet solide et sérieux, avec toutes les composantes du bloc central”, a-t-elle précisé, traçant ainsi les premières lignes de ce qui pourrait devenir une candidature.
Un bloc central redéfini
Interrogée sur les forces susceptibles de composer ce socle politique, l’ancienne Première ministre a écarté toute alliance avec Les Républicains, menés depuis peu par Bruno Retailleau, aujourd’hui ministre de l’Intérieur. Pour elle, le bloc central auquel elle fait référence ne saurait inclure la droite classique. Cette précision n’est pas anodine : elle dessine les contours d’un nouveau centre politique recentré autour des valeurs macronistes, mais désolidarisé des sensibilités conservatrices.
Un engagement sans faille pour la continuité du macronisme
Loin de céder au pessimisme ambiant, Élisabeth Borne a réaffirmé avec fermeté sa foi dans l’avenir de la mouvance présidentielle. “Je vous assure qu’elle existe, et je me battrai pour qu’elle continue d’exister et qu’elle soit en mesure de l’emporter en 2027”, a-t-elle martelé, dans un message de loyauté claire à l’héritage d’Emmanuel Macron et à son projet de transformation du pays.
Une réaction directe aux critiques internes
Ces déclarations font écho à une récente sortie médiatique de Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, qui a provoqué un véritable remous en affirmant sur CNews-Europe 1 que “le macronisme trouvera probablement une fin dans les mois qui viennent avec la fin du quinquennat”. Une prise de position qui a irrité de nombreux membres du camp présidentiel, dont Élisabeth Borne, qui a exigé des excuses, estimant que de telles paroles affaiblissent inutilement un mouvement politique encore en quête de renouvellement et d’unité.