« Prenez-le sur un autre ton » : Jean-Luc Mélenchon en fait voir des vertes et des pas mûres à Benjamin Duhamel en direct
La tension était à son comble ce lundi 13 octobre 2025 sur France Inter. Invité de la matinale, Jean-Luc Mélenchon s’est vivement emporté face au journaliste Benjamin Duhamel. Entre interruptions, piques et reproches, l’échange a rapidement tourné à la joute verbale, révélant une nouvelle fois le tempérament explosif du leader de La France Insoumise.
Tout avait pourtant commencé sur un ton mesuré. Benjamin Duhamel interrogeait Jean-Luc Mélenchon sur la stratégie de la gauche face à Emmanuel Macron et à la réforme des retraites. Une question simple, en apparence : “Quand on fait de la politique, surtout à gauche, ne faut-il pas chercher des avancées concrètes, même si elles sont imparfaites ?”. Mais cette remarque a aussitôt fait bondir l’ancien député. “Vous allez éviter de me dire ce qu’on doit faire quand on est de gauche, parce que ce n’est pas votre cas”, a-t-il rétorqué sèchement, déclenchant la stupeur du journaliste et un silence tendu sur le plateau.
Mélenchon, cinglant et intransigeant
L’entretien a vite dégénéré. Mélenchon, visiblement irrité, a accusé son interlocuteur de “mentir” et de chercher le conflit. Lorsque Benjamin Duhamel a tenté de se défendre, le fondateur de LFI lui a lancé : “Taisez-vous un peu, laissez-moi répondre !”. Pris de court, le journaliste a tenté de ramener le calme : “Jean-Luc Mélenchon, on essaye de rester correct…”. Mais le tribun insoumis, fidèle à sa réputation, a maintenu la pression : “Je réponds comme je veux, pas comme vous me le demandez.”
Cette sortie a immédiatement enflammé les réseaux sociaux, où nombre d’auditeurs ont salué la pugnacité du journaliste, tandis que d’autres ont vu dans cette altercation une démonstration du caractère imprévisible de Mélenchon.
Un échange musclé sur fond de désaccord politique
Au cœur du débat, la question de la destitution d’Emmanuel Macron, un sujet que Jean-Luc Mélenchon brandit depuis plusieurs mois. “Il n’y a qu’un seul et unique moyen d’obtenir le départ d’un président de la République pour un député : la destitution”, a-t-il martelé. Lorsque Benjamin Duhamel lui a rappelé que “tous les constitutionnalistes estiment qu’une telle motion n’a aucune chance d’aboutir”, le chef insoumis a perdu patience. “Mais qui êtes-vous pour dire cela ? Prenez-le sur un autre ton, réfléchissez !”, a-t-il conclu, cinglant, sous les yeux d’un journaliste médusé.