La date inscrite sur l’avis de décès du petit Émile Soleil, fixée au 28 mars 2024, deux jours avant la découverte de ses restes dans une forêt près du Haut-Vernet, soulève des questions sur les procédures administratives en cas de décès non élucidé.

Cette anomalie, bien que surprenante, est expliquée par les autorités comme une simple formalité sans incidence sur l’enquête en cours.

L’inscription du 28 mars 2024 sur l’avis de décès d’Émile Soleil, alors que ses ossements n’ont été découverts que le 30 mars, a suscité l’étonnement.

Cette date coïncide avec une « mise en situation » judiciaire où des témoins ont reconstitué les derniers moments connus de l’enfant, mais elle précède de deux jours la confirmation de son décès.

Clarifications administratives et judiciaires

Le maire du Vernet, François Balique, a signé l’avis de décès basé sur un document officiel apporté par la gendarmerie.

Selon un gendarme des Alpes-de-Haute-Provence, bien que la date anticipe la découverte des restes, cela ne reflète qu’une formalité administrative typique dans le processus de déclaration de décès.

Cette procédure inclut l’attente des résultats d’autopsie avant l’émission d’un permis d’inhumation par le parquet.

Implications pour l’enquête

Malgré les interrogations soulevées, les enquêteurs et les autorités judiciaires maintiennent que la date sur l’avis de décès n’affecte en rien l’intégrité de l’enquête.

L’objectif principal reste de déterminer les circonstances de la mort d’Émile, avec des analyses en cours sur ses ossements et vêtements. Les résultats de ces analyses sont attendus avec impatience par la famille et pourraient fournir les réponses tant attendues.