Une histoire bouleversante secoue le Royaume-Uni. Sue Johnson, une retraitée de Scunthorpe, a pris la décision la plus douloureuse de sa vie : faire euthanasier son chien Patch, un vieux jack russel de 14 ans, après des plaintes de voisins et des menaces de son bailleur. Un drame où la solitude et la détresse ont pris le pas sur la raison.

En septembre dernier, le bailleur de Sue Johnson a enregistré 54 aboiements en seulement cinq minutes, jugeant la situation intenable pour le voisinage. Selon l’organisme, ce niveau de bruit constituait une infraction au contrat de location, exposant la locataire à des sanctions, voire à une expulsion.
Installée dans le même appartement depuis 15 ans, Sue Johnson vivait seule avec Patch, qu’elle considérait comme son seul lien affectif depuis la mort de son mari. Les plaintes répétées de voisins excédés, combinées à un courrier d’avertissement officiel, ont fini par pousser la retraitée à l’irréparable.

Un geste de désespoir pour sauver son logement

Convaincue qu’elle risquait de perdre son toit, Sue Johnson a pris la décision d’euthanasier son chien, raconte Ouest-France, citant The Sun. En larmes, elle a confié :

« J’étais dévastée. C’était mon seul compagnon. Je n’avais pas le choix. »
Malgré ses tentatives pour apaiser la situation, ni les voisins ni le bailleur n’ont accepté de compromis. Son vieux jack russel, âgé et malade, n’a pas survécu à cette pression sociale.

Le bailleur se défend face à la polémique

Face à l’émotion suscitée par cette affaire, l’organisme de gestion locative a démenti toute injonction directe à euthanasier l’animal. Dans un communiqué, il précise :

« Nous n’ordonnerions jamais à un locataire de faire euthanasier son animal de compagnie. Nous comprenons le lien affectif qui unissait Mme Johnson à son chien et nous compatissons à la détresse causée par cette situation. »
Mais pour beaucoup, cette réponse arrive trop tard. Le mal est fait.