Polémique Télématin : Thomas Sotto présente ses excuses après une grosse erreur lors de son interview avec Marine Le Pen
Le journaliste et animateur Thomas Sotto s’est retrouvé malgré lui au cœur d’une polémique lors de son interview avec Marine Le Pen dans l’émission Télématin sur France 2. Au cours de cette interview, une erreur concernant une affiche de campagne a provoqué une vive réaction du directeur de la gendarmerie nationale et des internautes.
L’Erreur des Équipes de Télématin et Thomas Sotto
Le 4 juin 2024, alors que Marine Le Pen discutait des élections européennes sur Télématin, une confusion est survenue concernant une affiche de campagne. L’affiche originale, qui affirmait : « Je suis gendarme, le 9 juin, je vote Bardella ! » a été critiquée pour son inadéquation avec le statut militaire des gendarmes.
Christian Rodriguez, directeur de la gendarmerie nationale, a rapidement réagi sur les réseaux sociaux, rappelant que le statut militaire des gendarmes interdit ce genre de message politique. Cependant, une erreur plus grave s’est produite lorsque les équipes de Télématin ont diffusé une affiche parodique non officielle disant : « Je suis gendarme, le 9 juin, je quitte la Corse ! », ajoutant à la confusion et à la polémique.
Les Excuses de Thomas Sotto
Face à cette bourde, Thomas Sotto a pris l’initiative de s’excuser publiquement lors de l’émission suivante. Il a exprimé ses regrets pour la diffusion de l’affiche parodique, reconnaissant l’erreur de son équipe et la confusion engendrée auprès des téléspectateurs. « Nous vous présentons toutes nos excuses pour cette confusion et pour avoir diffusé une affiche qui n’avait rien à voir avec la campagne officielle du Rassemblement national », a déclaré Sotto.
Cette erreur a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, où les internautes ont critiqué la gestion de l’information par Télématin, remettant en question la rigueur journalistique de l’émission. Les commentaires allant de l’ironie à la critique sévère soulignent les attentes élevées du public envers les médias publics et la nécessité d’une vérification rigoureuse des informations diffusées.